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Il est bien documenté que les perturbations de l’éducation dues à la COVID-19 sont énormes.
Afin de comprendre tous les effets de la pandémie, les membres du Consortium sur la privatisation de l’éducation et les droits de l’Homme (PEHRC), un réseau informel d’organisations et d’individus nationaux, régionaux et mondiaux qui collaborent pour analyser et relever les défis posés par la croissance rapide des acteurs privés dans l’éducation du point de vue des droits de l’Homme et proposer des alternatives, ont collectivement suivi l’actualité liée à l’enseignement privé dans le cadre de la COVID-19. Les leçons clés suivantes ont émergé.
1. Les entreprises technologiques ne résolvent pas les inégalités en matière d’éducation, elles peuvent même les perpétuer.
Les autorités éducatives du monde entier ont rapidement tenté de passer à des modèles d’apprentissage à distance dans le but d’assurer la continuité de « l’apprentissage », beaucoup adoptant diverses solutions numériques. Comme indiqué ci-dessous, il existe différentes manières de dispenser un enseignement à distance, y compris la « haute technologie » (généralement par le biais de matériel informatique) et la faible ou la non-technologie (comme les programmes de radio).
Selon une estimation de l’UNESCO, 95 gouvernements à travers le monde ont introduit des solutions en ligne pendant la pandémie, et l’apprentissage en ligne fait de plus en plus partie intégrante de l’éducation dans le monde. Cela a conduit au développement d’un narratif suggérant que l’apprentissage et la technologie en ligne pourraient jouer un rôle clé dans la résolution des problèmes d’éducation. Les grandes entreprises technologiques telles que Google, Microsoft et Facebook ont rapidement acquis une place de plus en plus importante dans l’éducation mondiale, en publiant des articles tels que « Education Reimagined », suggérant un changement de paradigme pour l’éducation, et les entreprises éducatives ont commencé à commercialiser des plates-formes d’enseignement en ligne les promouvant comme des alternatives à long-terme pour l’éducation.
Cependant, les solutions en ligne dans le domaine de l’éducation ne fonctionnent pas bien pour tous et suscitent de vives inquiétudes pour l’égalité et l’équité des systèmes scolaires. Actuellement, au moins 500 millions d’enfants n’ont pas accès aux alternatives d’apprentissage à distance et près de 47% de tous les élèves du primaire et du secondaire qui sont ciblés exclusivement par les plates-formes nationales d’apprentissage en ligne n’ont pas accès à internet. Les exemples sont répandus: au Pakistan, seuls 31% pour cent des foyers ont accès à internet; en Amérique latine, 46% des garçons et des filles âgés de 5 à 12 ans vivent dans des maisons sans accès à internet; et au Kenya, seuls 22% des enfants y ont accès. Ce n’est pas seulement un problème dans les pays du Sud. Dans certaines régions d’Espagne, jusqu’à 20% des étudiants n’ont pas accès aux matériaux en ligne; aux États-Unis, environ 1 enfant sur 10 issu de ménages à faible revenu n’a pas d’accès à la technologie pour l’apprentissage.
L’enseignement à distance, en particulier grâce à des solutions « de haute technologie » promues par des entreprises privées, peut donc être très problématique pour la réalisation du droit à l’éducation. En outre, s’appuyer sur les sociétés multinationales pour proposer des solutions éducatives contribue à l’émergence de nouvelles formes de privatisation et marchandisation de l’éducation, qui soulèvent de nombreuses autres préoccupations, par exemple au sujet du contrôle démocratique de l’éducation.
Comme l’a souligné la Rapporteuse Spéciale des Nations Unies sur le droit à l’éducation, le Dr Koumbou Boly Barry, dans son rapport sur la COVID-19, « la numérisation de l’éducation ne devrait jamais remplacer la scolarisation sur place par des enseignants, et l’arrivée massive d’acteurs privés grâce au numérique doit être considérée comme un danger majeur pour les systèmes scolaires et les droits à l’éducation pour tous ».
2. Dans de nombreux cas, la privatisation crée des systèmes scolaires non résilients et n’est pas viable.
La crise a mis en évidence de nombreux cas de vulnérabilité résultant d’un système éducatif reposant sur des acteurs privés et les risques qui en résultent pour le droit à l’éducation.
Il est apparu que les écoles privées n’avaient pas la capacité de faire face à la crise, pour diverses raisons qui pourraient inclure la dépendance aux frais de scolarité de familles déjà à faibles revenus, la pression pour maintenir les niveaux de profit, une gestion médiocre et ciblée à court terme et le manque d’accès au crédit. Le Pérou, le Pakistan, l’Inde, le Royaume-Uni, et l’Argentine font face à la possibilité d’une fermeture massive des écoles privées. Au Kenya, au Maroc et au Sénégal, les gouvernements ont dû intervenir pour sauver les écoles privées; au Népal et au Pakistan, des écoles privées ont fait pression sur le gouvernement pour demander un soutien pendant la crise. Nous avons également vu des pratiques telles qu’une règle autorisant l’octroi de fonds d’urgence contre le coronavirus aux écoles privées aux États-Unis, qui a par la suite été abandonnée après qu’un juge fédéral a jugé qu’elle enfreignait la loi.
Cette fragilité des écoles privées a clairement eu un effet sur les enfants soudainement déscolarisés ainsi que sur leurs familles. Bien que de nombreuses familles aient perdu leurs sources de revenus, un certain nombre d’écoles privées ont continué de facturer des frais, même si elles ne pouvaient pas continuer à fournir des services. Par exemple, en Tunisie, les parents s’inquiétaient de la manière dont ils paieront les frais de scolarité pour un troisième trimestre, en République Démocratique du Congo, les écoles privées ont exhorté les parents à payer les frais de scolarité et en Inde, les écoles privées ont continué d’augmenter les frais de scolarité, malgré les directives du gouvernement.
La crise a également révélé le manque de protection des droits du travail des enseignants travaillant dans les écoles privées. Les exemples incluent les enseignants des écoles privées en Somalie confrontés à l’incertitude quant à savoir s’ils recevront leur salaire habituel, et les écoles privées au Pakistan, au Malawi, au Sénégal, au Maroc, au Tchad, en République Démocratique du Congo et en Jordanie pour savoir s’ils seraient en mesure de payer leur personnel, certains en Inde décidant de payer les enseignants à l’heure au lieu de leur salaire mensuel. En Inde, des ordres de plusieurs tribunaux de grande instance ont notamment été nécessaires pour s’assurer que si les écoles privées continuaient à percevoir les frais de scolarité, elles seraient tenues de donner la priorité au paiement des enseignants et des autres membres du personnel avec l’argent perçu. Bridge International Academies (BIA) a également fait l’objet de vives critiques. Au Kenya, le personnel de BIA a été renvoyé chez lui avec seulement 10% de salaire, incertain de quand cela changerait, et au Liberia, le Ministère du Travail a ouvert une enquête sur les plaintes selon lesquelles BIA avait réduit les salaires du personnel de 80 à 90% malgré une directive gouvernementale interdisant les réductions de salaire au-delà de 50%.
Dans d’autres cas, les gouvernements sont intervenus pour soutenir les écoles privées spécifiquement avec le paiement des salaires du personnel, reflétant le rôle central des États pour assurer la durabilité d’un service comme l’éducation et les droits fondamentaux du travail. Ceci a été le cas au Congo et en Côte d’Ivoire, tandis qu’au Togo et à Maurice les enseignants des établissements privés ont demandé l’aide du gouvernement.
3. La solution urgente : investir dans l’éducation publique gratuite et reconstruire des systèmes durables.
La crise de la COVID-19 et ses effets sur les systèmes scolaires ont une fois de plus révélé l’importance de systèmes scolaires publics et inclusifs stables, bien financés, gratuits et conformes aux normes des droits de l’Homme – et ont montré que cela ne peut être réalisé sans les autorités publiques.
S’il y a une leçon à tirer de cette crise pour l’éducation, c’est qu’il est indispensable de construire des espaces non-marchands, alignés sur les droits de l’Homme, avec un secteur public fort, qui garantissent des services égaux pour tous, même en cas d’urgence. Les normes et standards relatifs aux droits de l’Homme sont plus pertinents que jamais pendant la période actuelle, et les Principes d’Abidjan récemment adoptés fournissent des directives claires pour aider les États à construire des systèmes scolaires plus équitables, solides et efficaces.
Le plus important est peut-être de veiller à ce que les systèmes d’éducation publique gratuits post-COVID soient financés de manière durable par des actions sur les parts budgétaires, une fiscalité progressive, une aide accrue, un moratoire sur le paiement de la dette et une lutte contre les politiques d’austérité (comme indiqué dans le récent Appel à l’action sur le financement national de l’éducation). Ils devraient utiliser ce financement pour se concentrer sur le développement de systèmes d’éducation publique durables et résilients. Lorsque les gouvernements financent des écoles privées ou s’engagent avec des entreprises technologiques pour l’apprentissage en ligne, des mesures réglementaires doivent être prises pour garantir le droit à l’éducation et protéger les plus vulnérables.
Alors que les décideurs politiques réfléchissent à la manière de reconstruire leurs économies, les gouvernements ont une occasion unique de tirer les leçons de la crise actuelle et de construire des systèmes d’éducation publique gratuits solides qui aideront l’humanité à faire face aux défis qui se présenteront dans les décennies à venir.
Par :
Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels
Solidarité Laïque
Campagne brésilienne pour le droit à l’éducation
Initiative pour les droits sociaux et économiques
Campagne Mondiale pour l’Éducation
Association civile pour l’égalité et la justice (ACIJ)
Oxfam Inde
ActionAid
Le Centre d’Afrique de l’Est pour les droits de l’homme (EACHRights)
Initiative pour le droit à l’éducation
Campagne latino-américaine pour le droit à l’éducation (CLADE)
Fédération internationale des Ceméa (Ficémea)
Equal Education
Membres du Consortium sur la privatisation de l’éducation et les droits de l’Homme (PEHRC)
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES
Ana Clara works as a Programme Officer on Public Services with the Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights. She holds a master’s degree in Human Rights and Humanitarian Action from Sciences Po in Paris, where she focused on economic, social, and cultural Rights, and Latin American and gender studies. She holds a Bachelor of Laws from Universidade Federal de Mato Grosso in Brazil.
Ana Clara previously worked on litigation claims concerning the right to social security and the right to health at the Public Defender’s Office and Federal Court of Justice in Brazil. She also supported the work of the Special Rapporteur on Economic, Social, Cultural, and Environmental Rights of the Inter-American Commission on Human Rights. Recently, she worked on strategic litigation before the Inter-American Court of Human Rights as part of the team of the Center for Justice and International Law.
Ana Clara, country is Brazil (Based in Paris).
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES & REPRESENTATIVE FOR AFRICA
Ashina works as the Programme Officer for Public Services and Representative for Africa with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. She is an Advocate of the High Court of Kenya, with an LL.B degree from the University of Nairobi, Kenya, and an LL.M (with distinction) in Human Rights and Democratisation in Africa from the Centre for Human Rights, University of Pretoria, South Africa.
Passionate about social justice, she has worked in the human rights sector for over six years at the intersection of global and national struggles for just systems of public service delivery to ensure everyone can enjoy their socio-economic rights, first at the Economic and Social Rights Centre-Hakijamii in Kenya and then at GI-ESCR. In particular, she has led and supported research and advocacy at local, national and global research and advocacy focused on the human rights legal framework relating to the rights to land, housing, education, health and water, for marginalised communities. Her research interests also include human rights and economic policy and the contribution that human rights obligations can make to the formulation and implementation of economic policy.
Ashina is based in Nairobi, Kenya.
SENIOR COMMUNICATIONS OFFICER
Belén has a BA in International Relations. She lived in India and the Philippines just after graduating where she volunteered for three years in health and education projects. Upon her return to Argentina, where she is native from, she joined Red Solidaria as volunteer and international aid coordinator. She worked as a journalist and program manager at La Nación newspaper foundation in Buenos Aires, to later become Social Media information specialist at the US Embassy in Buenos Aires. She acted there as Liaison Officer with other sections and became Grant Officer representative. She was selected to become HelpArgentina's Executive Director to help expand fundraising opportunities abroad for NGOs from other Latin American countries, and successfully transitioned the organization into PILAS, Portal for Investment in the Latin American Social Sector. From there she moved on to working at a new media startup, RED/ACCION, as Engagement Editor and Membership coordinator before joining us as Communications Officer.
Belén is based in Buenos Aires, Argentina.
RESEARCH ASSOCIATE
Lorena Zenteno is a PhD student at the University of Edinburgh. Her primary research interests include the human rights dimensions of climate change and environmental impacts, climate change justice, gender, and the judiciary’s role in the climate change crisis. Lorena has worked for several years in Chile, as a judge, as a law clerk, in the Court of Appeal of Concepcion, Santiago and in the Constitutional Chamber of the Supreme Court of Chile. She is a member of the Environment and Human Rights Commission of the National Association of the Chilean Judiciary, dedicated to study and discuss climate change and environmental impacts on human rights. Lorena is the Chilean National Rapporteur on Global Climate Litigation database for the Sabin Center for Climate Change Law of Columbia University.
She was a senior researcher for the former UN Special Rapporteur on Cultural Rights, Karima Bennoune, from September 2018 until September 2021. Supported and assisted the UN Special Rapporteur to fulfil his mandate to the UN General Assembly and UN Human Rights Council.
She holds an LL.B. from Universidad de Concepcion, a LL.M. in Environmental Law from the University of Davis, California, and a Master in Business Law from the University Pompeu Fabra, Barcelona, Spain. Lorena is a member of the the Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena is based in Geneva, Swiss.
PROGRAMME OFFICER -RIGHT TO EDUCATION
Zsuzsanna works as Right to Education Officer with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Prior to joining GI-ESCR, she assisted in the drafting process of the Abidjan Principles on the Right to Education and the development and publication process of the Commentary of the Abidjan Principles as a consultant. Previously, she has worked with the Open Society Justice Initiative as an Aryeh Neier Fellow on issues such as equality and non-discrimination, Roma rights, the right to education, economic justice, access to justice and the rule of law. She has also worked as a lawyer with the Hungarian Civil Liberties Union on educational segregation, Roma rights and hate crimes. She holds an LL.M in Public International Law from the University of Edinburgh and a Law Degree from the Eötvös Loránd University Budapest.
Zsuzsanna is based in Budapest, Hungary.
If you enjoy our work, please consider making a donation!
No amount is too small. Your contribution will help us fight for transformative change to end endemic problems of social and economic injustice.
The Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights is a 501(c)(3) non-profit organisation. Donations are tax-deductible in many countries, including the United States.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
OFICIAL DE PROGRAMA - DERECHO A LA EDUCACIÓN
Zsuzsanna es oficial del Programa de Derecho a la Educación de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Antes de unirse a GI-ESCR, colaboró, como consultora, en la redacción de los Principios de Abiyán sobre el derecho a la educación, así como en la elaboración y publicación del Comentario de los Principios de Abiyán. Previamente, Zsuzsanna trabajó con la Open Society Justice Initiative como becaria de la Aryeh Neier Fellowship, en temas como la igualdad y la no discriminación, los derechos de los romaníes (Roma Rights), el derecho a la educación, la justicia económica, el acceso a la justicia y el estado de derecho. También ha trabajado como abogada con la Hungarian Civil Liberties en la segregación educativa, los derechos de los Romaníes y los crímenes de odio. Tiene un máster (LL.M) en derecho público Internacional por la Universidad de Edimburgo y una licenciatura en Derecho por la Universidad Eötvös Loránd, Budapest.
Zsuzsanna reside en Budapest, Hungría.
SENIOR AGENT DE COMMUNICATION
Belén est titulaire d’un BA en relations internationales. Juste après avoir obtenu son diplôme, elle a vécu en Inde et aux Philippines, où elle s'est portée volontaire pendant trois ans pour des projets de santé et d'éducation. À son retour en Argentine, d'où elle est originaire, elle a rejoint Red Solidaria en tant que volontaire et coordinatrice de l'aide internationale. Elle a travaillé comme journaliste et responsable de programme à la fondation du journal La Nación à Buenos Aires, pour devenir ensuite spécialiste de l'information sur les médias sociaux à l'ambassade des États-Unis à Buenos Aires. Elle y a joué le rôle d'agent de liaison avec les autres sections et est devenue représentante des agents de subvention. Elle a été choisie pour devenir la directrice exécutive de HelpArgentina afin d'aider à développer les possibilités de collecte de fonds à l'étranger pour les ONG d'autres pays d'Amérique latine, et a réussi la transition de l'organisation vers PILAS, le portail d'investissement dans le secteur social latino-américain. Elle a ensuite travaillé pour une start-up de nouveaux médias, RED/ACCION, en tant que rédactrice chargée de l'engagement et coordinatrice des membres, avant de nous rejoindre en tant que responsable de la communication.
Belén vit à Buenos Aires, en Argentine.
OFICIAL ASOCIADO DE PROGRAMA- SERVICIOS PÚBLICOS
Ana Clara Cathalat colabora como socia en la Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights, mientras prosigue con su máster en derechos humanos y acción humanitaria en la Universidad Sciences Po, París. Allí centra su interés en los derechos económicos, sociales y culturales y en estudios de género en América Latina. Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad Federal de Mato Grosso, Brasil.
Previamente, Ana Clara trabajó en reclamaciones judiciales relacionadas con el derecho a la seguridad social y el derecho a la salud en la Oficina del Defensor Público y el Tribunal Federal de Brasil. Asimismo, apoyó la labor del Relator Especial en Derechos Económicos, Sociales, Culturales y Ambientales de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Recientemente, trabajó en litigios estratégicos ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos, como miembro del equipo del Centro por la Justicia y el Derecho Internacional.
Ana Clara, Brasil. (Reside en París).
INVESTIGADORA ASOCIADA
Lorena Zenteno es estudiante de doctorado en la Universidad de Edimburgo. Entre sus principales intereses de investigación se encuentran el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos, la justicia ambiental, el género y el papel del sistema de justicia en la crisis por el cambio climático. Trabajó varios años en Chile como jueza y como asistente jurídico en la Corte de Apelaciones de Concepción, Santiago, y en la Sala Constitucional de la Corte Suprema de Chile. Es miembro de la Comisión de los Derechos Humanos y Ambientales de la Asociación Nacional de Magistrados y Magistradas de Chile, la cual se dedica a estudiar el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos. Lorena es la relatora nacional chilena de la base de datos de los litigios por el cambio climático del Sabin Center for Climate Change Law de la Universidad de Columbia.
Trabajó como investigadora principal para la Relatora Especial sobre los Derechos Culturales de las Naciones Unidas, Karina Bennoune, desde septiembre de 2018 hasta septiembre de 2021. Apoyó y asistió al Relator Especial de las Naciones Unidas en sus labores ante la Asamblea General y el Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas.
Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad de Concepción, un máster en derecho ambiental por la Universidad de Davis, California, y un máster en derecho empresarial por la Universidad Pompeu Fabra en Barcelona, España. Lorena es miembro de la Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena reside en Ginebra, Suiza.
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OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
RESPONSABLE DE PROGRAMME - DROIT À l’ÉDUCATION
Zsuzsanna travaille actuellement en tant que responsable du droit à l'éducation pour l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels. Avant de rejoindre GI-ESCR, elle a participé, en tant que consultante, au processus de rédaction des Principes d'Abidjan sur le droit à l'éducation et au développement et à la publication du Commentaire des Principes d'Abidjan. Auparavant, elle a travaillé avec l'Open Society Justice Initiative en tant que boursière Aryeh Neier sur des questions telles que l'égalité et la non-discrimination, les droits des Roms, le droit à l'éducation, la justice économique, l'accès à la justice et l'État de droit. Elle a également travaillé en tant qu'avocate pour l'Union hongroise des libertés civiles sur la ségrégation scolaire, les droits des Roms et les crimes haineux. Elle est titulaire d'un master en droit international public de l'Université d'Édimbourg et d'un diplôme de droit de l'Université Eötvös Loránd de Budapest.
Zsuzsanna vit à Budapest, en Hongrie.
CHARGÉE DE PROGRAMME ASSOCIÉE – SERVICES PUBLICS
Ana Clara Cathalat collabore actuellement, dans le cadre d’une bourse, à l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, tout en préparant un master en droits de l'Homme et action humanitaire à Sciences Po Paris, où elle se spécialise en droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’en études de genre et latino-américaines. Elle a une licence de droit de l’Université Fédérale du Mato Grosso au Brésil.
Ana Clara a auparavant travaillé sur des actions en justice relatives au droit à la sécurité sociale et au droit à la santé auprès du Bureau de l’aide juridictionnelle et de la Cour de justice fédérale du Brésil. Elle a également appuyé les travaux de la Rapporteuse spéciale sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux de la Commission interaméricaine des droits de l'Homme. Elle a récemment travaillé sur des actions en justice dans des cas stratégiques auprès de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, au sein de l’équipe du Centre pour la Justice et le Droit International (CEJIL).
Ana Clara, le pays est le Brésil (Basée à Paris).
ASSOCIÉE DE RECHERCHE
Lorena Zenteno est doctorante à l’Université d’Édimbourg. Ses principaux thèmes de recherche sont les dimensions du changement climatique et des problèmes écologiques relatives aux droits de l'Homme, la justice climatique, le genre, et le rôle de la Justice dans la crise du changement climatique. Lorena a travaillé pendant plusieurs années au Chili, comme juge et comme légiste, auprès des Cours d’appel de Concepción et Santiago et de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Chili. Elle fait partie de la Commission de l’environnement et des droits de l'Homme de l’Association nationale de la magistrature chilienne, dont la mission est d’étudier et de débattre des conséquences du changement climatique et des problèmes écologiques sur les droits de l'Homme. Lorena est la Rapporteuse nationale chilienne sur la base mondiale des actions en justice climatiques pour le Centre Sabin pour le droit du changement climatique de l’Université de Columbia.
Elle a occupé le rôle de chercheuse principale pour l’ancienne Rapporteuse spéciale sur les droits culturels de l’ONU, Karima Bennoune, entre septembre 2018 et septembre 2021. Elle a appuyé et soutenu la Rapporteuse spéciale de l’ONU dans l’accomplissement de son mandat conféré par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU.
Elle a une licence de droit de l’Université de Concepción, un master en droit de l’environnement de l’Université de Davis (California) et un master en droit des affaires de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne). Lorena fait partie du Réseau mondiale pour l’étude des droits de l'Homme et de l’environnement.
Lorena vit à le Chili, basé à Genève.
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L'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels est une organisation à but non lucratif 501(c)(3). Les dons sont déductibles des impôts dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis.
SENIOR OFICIAL DE COMUNICACIONES
Belén es licenciada en Relaciones Internacionales. Apenas se graduó, vivió en la India y en Filipinas, donde fue voluntaria durante tres años en proyectos de salud y educación. Al regresar a su nativa Argentina se incorporó a la Red Solidaria como voluntaria y coordinadora de ayuda internacional. Trabajó como periodista y gestora de programas de la fundación del diario La Nación en Buenos Aires, para luego convertirse en especialista en información de medios sociales en la Embajada de Estados Unidos en Buenos Aires. Allí actuó como oficial de enlace con otras secciones y se convirtió en oficial representante de los programas de subvenciones. Fue seleccionada como Directora Ejecutiva de HelpArgentina con la función de ampliar las oportunidades de recaudación de fondos internacionales de las ONG de otros países latinoamericanos, y logró la transición exitosa de la organización hacia PILAS, Portal para la Inversión Social en Latinoamérica. De allí pasó a trabajar en una nueva empresa de medios de comunicación, RED/ACCION, como editora y coordinadora de membresías, antes de unirse al equipo de la GI-ESCR como oficial de comunicaciones.
Belén reside en Buenos Aires, Argentina.