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The elections for the UN Committee on Economic, Social and Cultural Rights (CESCR) have been announced for 9 April 2024, and the deadline for nominations of candidates is 23 November 2023.
As you know, the CESCR is the monitoring body for the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights (ICESCR), which promotes and protects international economic, social and cultural rights. The CESCR comprises 18 independent experts elected by States Parties to the ICESCR.
Half of the current members of the CESCR will finish their terms as Committee members on 31 December 2024. Therefore, there are 9 seats up for election. The seats are distributed between the geographical regions. Accordingly, at this election, there are 2 Africa seats, 2 Asia seats, 2 Eastern Europe seats, 2 Western Europe & other seats, and 1 Latin American & Caribbean seat.
Whilst nominations can only be made by States, civil society actors can make suggestions to their Government about suitable candidates. The CESCR is only as strong as its membership, so it is crucial to ensure that ideal candidates are nominated and elected. Civil society organisations should play a key role in reinforcing the effectiveness of the CESCR by proposing the most qualified and suitable independent experts for the protection and promotion of ESCR. Therefore, we encourage them to identify strong, independent candidates for nominations to the CESCR.
Currently, there are just 6 women on the CESCR; hence, we strongly suggest that civil society actors identify qualified female candidates. Further, the independence of members is sometimes missing, which has serious adverse implications for the work of the CESCR. Therefore, we encourage the civil society movement to advocate for nominating candidates independent of their State.
For further details, please refer to this link:
https://www.ohchr.org/en/events/events/2024/committee-economic-social-and-cultural-rights-2024-elections.

(Genève, 6 juillet 2018) Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies – le principal organe mondial des droits de l’Homme – a adopté hier une résolution soulignant avec un consensus sans précédent le besoin urgent de mieux réglementer les prestataires privés d’éducation afin de contrer les effets négatifs de la commercialisation de l’éducation, et de le faire en suivant les principes des droits de l’Homme.
La résolution exhorte tous les États « à mettre en place à l’intention de tous les prestataires de services d’éducation, y compris ceux qui fonctionnent de manière indépendante ou en partenariat avec les États, et en s’appuyant sur le droit international des droits de l’homme et les principes y afférents, un cadre réglementaire qui […] corrige toute incidence négative de la commercialisation de l’éducation »(paragraphe 5).
La résolution, qui a été adoptée sans qu’il soit nécessaire de procéder à un vote, souligne le consensus croissant entre les États concernant l’obligation en matière de droits de l’Homme de réglementer les fournisseurs d’éducation et de répondre aux effets négatifs de la marchandisation dans l’éducation. La résolution comprend, pour la première fois, deux paragraphes (4 et 5) sur la réglementation des acteurs privés dans l’éducation au cœur du texte, que les États n’ont pas remis en question lors des négociations du texte. Elle clarifie et renforce également le langage en précisant que les cadres réglementaires des États doivent assurer la réglementation de « tous les prestataires de services d’éducation », ce qui exige sans ambiguïté de réglementer les prestataires privés.
C’est la quatrième résolution depuis quatre ans à souligner les préoccupations concernant la croissance de la marchandisation de l’éducation. Elle s’inscrit dans le contexte d’une expansion massive des prestataires d’éducation privée non réglementés dans les pays en développement au cours des 15 dernières années. Cette tendance soulève des préoccupations en matière de droits de l’Homme, notamment en ce qui concerne des acteurs commerciaux tels que Bridge International Academies, qui a attiré des plaintes d’organisations de défense des droits de l’Homme dans le monde entier.
Le texte de 2018 apporte un soutien important aux États, en particulier dans les pays du Sud, qui ont lutté ces dernières années pour mettre de l’ordre dans la myriade de prestataires privés opérant dans leurs systèmes éducatifs. L’Ouganda et le Kenya ont attiré l’attention ces derniers mois avec leurs tentatives de fermer les écoles privées qui ont un impact négatif sur les droits des enfants, notamment les multinationales à but lucratif soutenues par de puissants donateurs qui cherchent à faire fi des normes des droits humains pour réduire les coûts.
La résolution de cette année salue également « la mise au point par des experts de principes directeurs et d’outils au service des États » dans le cadre des mesures visant à mettre en œuvre le droit à l’éducation. Ceci reflète le soutien des États pour des processus tels que les efforts continus d’un groupe d’experts pour développer des Principes Directeurs des droits de l’Homme portant sur les acteurs privés dans l’éducation qui opérationnaliseront les droits humains existants dans le contexte de la croissance des acteurs privés dans l’éducation. Ces Principes Directeurs, qui ont également été accueillis lors des discussions du Conseil, seront adoptés début 2019 et aideront les États à respecter l’exigence du Conseil des droits de l’Homme de mettre en place un cadre réglementaire « s’appuyant sur le droit international des droits de l’homme et les principes y afférents » (paragraphe 5).
Les organisations signataires continueront de travailler avec toutes les parties prenantes intéressées pour améliorer l’éducation publique garantir que tous les acteurs de l’éducation soient responsables et opèrent conformément à la législation relative aux droits de l’Homme.
Signataires : Amnesty International, Equal Education Law Centre (South Africa), Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, Initiative for Economic and Social Rights (Uganda), Right to Education Initiative
Documents
Résolution de 2018 du Conseil des droits de l’Homme A/HRC/38/L.13 sur le droit à l’éducation : http://bit.ly/2zf2oxK
Communiqué de presse sur la résolution de 2017 sur le droit à l’éducation : http://bit.ly/HRCRes17EN
Vue d’ensemble concernant la croissance des acteurs privés dans l’éducation : http://www.right-to-education.org/issue-page/privatisation-education and Services Publics & Régulation des Acteurs Privés
Plus d’informations concernant les Principes Directeurs sur les acteurs privés dans l’éducation : http://bit.ly/2xypIAo
Contacts
Sylvain Aubry, conseiller juridique et politiques, Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights : +254 7 88 28 96 34 / +33 7 81 70 81 96 /
Delphine Dorsi, coordinatrice executive, Right to Education Initiative:
Description:Le CSFEF, la Coalition Education, la FICEMEA, la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, Right to Education Project et Solidarité Laïque, réunis en réseau, ont décidé de se mobiliser contre la marchandisation de l’éducation. Cette mobilisation fait suite à une croissance sans précédent des acteurs privés dans l’éducation au niveau international, notamment dans les pays à faibles revenus. L’investissement à grande échelle d’entreprises multinationales, entre autres, dans le marché très lucratif de l’éducation est sur le point de transformer totalement des systèmes éducatifs déjà fragiles. L’impact de ces phénomènes en termes de qualité des contenus éducatifs, de ségrégation territoriale et d’inégalités sociales, et plus généralement de réalisation des droits de l’Homme, en fait un défi majeur pour les acteurs et les défenseurs du droit à l’éducation de Tous tout au long de la vie. Cette tendance a été dénoncée par plusieurs rapports, résolutions, et recommandations de l’ONU ou récemment, de la Commission Africaine des droits de l’Homme.
Ce réseau d’organisations francophones de la société civile s’est retrouvé pour la première fois fin 2015, et a organisé une conférence à l’OIF en Mars 2016, qui a permis la rédaction d’un Appel francophone de la société civile francophone contre la marchandisation de l'éducation. Fort de 300 signataires de la société civile francophone dans une quarantaine de pays, le réseau francophone a poursuivi sur cette base son plaidoyer. Dans ce contexte, la Déclaration d’Antananarivo, signée au terme du Sommet de la Francophonie 2016 qui s’est tenu à Madagascar en novembre 2016 constitue un engagement politique majeur. Les 57 Etats membres de l’OIF, signataires de la Déclaration s’inquiètent notamment au paragraphe 39 du « développement des établissements scolaires et éducatifs à but commercial ».
Après une période de mobilisation autour de la diffusion de l’Appel, une nouvelle période s’ouvre pour le réseau pour le suivi des recommandations politiques obtenues et le développement d’un axe recherche.
Le(la) stagiaire appuiera la structuration de cette mobilisation et son action : 1/ en facilitant le travail du réseau : notamment en organisant les comités de pilotage, des notes préparatoires, recensement des sources d’information existantes et pertinentes, veille et information; planifiant les réunions avec les partenaires et institutions. 2/ en animant la dynamique du réseau: et la mailing liste du groupe des signataires notamment en faisant remonter et en valorisant/ capitalisant leurs actions de plaidoyer ou de visibilité, développant des outils de soutien au plaidoyer, en relançant la signature de l’Appel et en développant la visibilité du réseau (communiqués de presse, relais sur les réseaux sociaux, articles, développement du fichier presse, rédaction d’une lettre d’information …)
Ponctuellement, en fonction de l’activité : participer/organiser les opérations de communication et de sensibilisation : évènements, campagnes, mailings.
3/ en accompagnant le développement d’un axe recherches francophones sur le sujet de la marchandisation/ privatisation lucrative dans les pays francophones : par une veille et une valorisation des recherches existantes, en accompagnant le soutien de recherches par le réseau : appui à la rédaction de TDR de recherches, recherches de soutiens financiers pour ces recherches…
Stage basé à Paris.
Envoyer candidatures avent le 24 mai 2017. Pour plus d'informations: http://bit.ly/2p8i4JG
La loi régulant les frais de scolarité en Haïti a enfin été publiée le 3 janvier 2017.
Cette loi, considérée par la société civile comme un outil permettant de protéger les familles des frais scolaires excessifs, de diminuer les obstacles dans l'accès à l'éducation et de décourager les propriétaires d'écoles motivés par le profit, aura pris presque sept ans et quatre mois à être publiée.
Celle-ci avait en effet été votée à la Chambre des Députés depuis le 10 septembre 2009 et au Sénat le 13 du même mois. Cependant, en l'absence de volonté politique, la loi n'a été publiée que cette année.
La publication de la Loi sur les Frais Scolaires représente une grande victoire pour la société civile haïtienne et est le résultat d'un travail mené depuis 2009 par le Regroupement Education Pour Toutes Et Pour Tous (REPT), les syndicats d'enseignants et d'enseignantes, les organisations de parents, le mouvement social progressiste et populaire haïtien, une grande partie de la population et les partenaires internationaux.
Le REPT exige à présent de l'Etat haïtien, et particulièrement du Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), ainsi que des Collectivités Territoriales, que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour faire appliquer la Loi sur les Frais Scolaires. La société civile insiste notamment sur la nécessité de poursuivre la mobilisation face aux tentatives du secteur privé d'entraver l'application de la loi.
Pour le communiqué de presse du REPT sur la publication de la loi: http://bit.ly/2jvR3xa
Pour plus d'informations en espagnol sur la publication de la loi: http://bit.ly/2jvOzih
Pour plus d'informations en français sur la privatisation de l'éducation: http://bit.ly/privfr
Pour plus d'informations en anglais sur la privatisation de l'éducation: http://bit.ly/educprivat
Les 57 chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la francophonie ont publié, le 27 novembre 2016, la « Déclaration d’Antananarivo » qui clôture la 16ème Assemblée générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), contenant un paragraphe contre la marchandisation de l'éducation et en faveur de l'école publique. Cette déclaration est à ce jour la déclaration la plus forte faite par des chefs d'Etat contre la marchandisation de l'éducation, pour l'école publique, et la régulation des acteurs privés dans ce secteur. La déclaration reconnaît notamment l'importance du rôle de la société civile dans le travail contre la marchandisation de l'éducation et demande à l'OIF de travailler en partenariat avec celle-ci sur ces problématiques.
Le paragraphe 39 de la Déclaration d'Antananarivo qui peut être trouvé ici http://bit.ly/2gMyRS5, fait suite à une mobilisation importante de la société civile francophone à travers un Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l'éducation, et reprend une grande partie de ces demandes. Il indique:
"39. Constatant le développement des établissements scolaires et éducatifs à but commercial, et attachés à une éducation publique, gratuite et de qualité pour tous et toutes, nous demandons à l’OIF et à la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (Confémen), en collaboration avec la société civile, de poursuivre la réflexion abordée lors du Sommet de Kinshasa (2012) et de prendre des mesures pour promouvoir des dispositifs institutionnels efficaces de régulation des acteurs privés de l’éducation, afin de garantir la qualité et l’équité des services éducatifs ;"
Pour plus d'informations en français sur la privatisation de l'éducation et notre travail sur le sujet, vous pouvez consulter http://bit.ly/privfr
Pour plus d'informations en anglais, voir http://bit.ly/educprivat
Pour rester informé des derniers développement sur les acteurs privés dans l'éducation et les droits de l'Homme, rejoingez notre mailing-list http://bit.ly/privatnews
Un certain nombre de pays rassemblés dans la Francophonie sont confrontés au non-respect du droit à l’éducation avec la croissance des acteurs privés dans le secteur de l’éducation, notamment soutenue par certains bailleurs et institutions internationales. Le but de cette page est de rassembler les informations émises par la Francophonie sur les questions de la marchandisation et de la privatisation de l’éducation.
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Ce post de blog a été posté initialement sur le blog du Right to Education Project. Vous pouvez le l'article original ici. Pour plus d'informations sur notre plaidoyer sur le droit à l'éducation, vous pouvez consulter la page dédiée.

Mercredi 3 septembre, au matin. Les dés sont jetés ; dans quelques minutes, nous saurons. Ma collègue marocaine, qui représente la Coalition marocaine pour l'éducation pour tous, et moi-même, représentant la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights(GI-ESCR) attendons avec impatience. Vont-ils poser la question? Que répondra le gouvernement? Le moment est venu. Mme Amal Aldoseri, un membre du Comité des Nations Unies sur les droits de l'enfant (CDE), lance une salve de questions sur le système éducatif au Maroc, et conclut : « Pouvez-vous expliquer l'impact du développement de l'enseignement privé sur les inégalités et le droit à l'éducation dans votre pays ? »
Nous ne pouvons nous empêcher de ressentir un pincement au cœur. Nous approchons du but, après un an de travail acharné pour essayer d’attirer l’attention sur la privatisation rampante de l’éducation au Maroc et ses effets dévastateurs. Le gouvernement marocain va enfin devoir expliquer pourquoi, depuis plus d'une décennie, il a soutenu et encouragé le développement d’un enseignement privé payant, à but lucratif, triplant ainsi le nombre d’enfants inscrits dans des écoles privées, et participant à creuser encore les inégalités dans l'accès à une éducation de qualité et à diviser davantage la société entre riches et pauvres.
Le gouvernement marocain est représenté à Genève par une délégation d’une vingtaine de membres, conduite par la ministre de de la Solidarité de la femme, de la famille et du développement social, Mme Bassima Hakkaoui. La délégation est venue au siège du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU pour discuter de la mise en œuvre par le gouvernement marocain de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, dans le cadre de l'examen périodique que le CDE mène normalement tous les cinq ans. Le représentant du gouvernement en charge de l'éducation commence à répondre aux questions de Mme Aldoseri. Il donne une réponse à toutes les questions qu'elle a soulevées, faisant l'éloge des « grand progrès » réalisés par le Maroc en matière d'éducation, et la ministre, Mme Hakkaoui, renchérit.... sauf qu’ils ignorent soigneusement tant l’un que l’autre la question sur la privatisation de l'éducation.
A ce moment-là, nous pensons que c'est fini : le Comité a très peu de temps pour procéder à l'examen du Maroc, la privatisation était le dernier point d’un ensemble de questions sur l’éducation, et une problématique qui peut sembler au Comité relativement anodine au regard de tous les problèmes du Maroc. Les membres du Comité vont maintenant passer à la question suivante, comme prévu. Le gouvernement n’a pas donné les informations escomptées, il ne s’est pas expliqué, et nous n’avons plus qu’à croiser les doigts pour que le Comité tienne compte des enjeux liés à la privatisation de l'éducation dans ses recommandations écrites.
C’est alors que nous voyons quelqu'un lever la main. M. Hatem Kotrane, membre tunisien du CDE, pose une question de suivi sur la privatisation. En se fondant sur es statistiques du ministère de l'Éducation que ma collègue marocaine lui a données pendant la pause un peu plus tôt, il insiste et demande au gouvernement d’expliquer pourquoi les chiffres montrent que la plupart des enseignants du privé sont également employés à plein temps dans le public. Moment de silence dans la salle. Une autre main se lève. M. Benyam Mezmur, un autre membre du Comité, pose une autre question complémentaire, et demande pourquoi le gouvernement n'a pas répondu à la question sur la privatisation de l'éducation, qui est selon lui un point clé.
La délégation du gouvernement semble perturbée. Quelqu'un commence à répondre, et indique que le Maroc vise à atteindre le plus rapidement possible « 20% des élèves inscrits dans les écoles privées ». Mme Hakkaoui, la ministre, suit et fait l'éloge de l'enseignement privé. Elle indique que le gouvernement « favorise la libre concurrence dans l'enseignement, ce qui est bon pour tous les citoyens ». Tous deux insistent sur le fait que l'enseignement privé est « bien réglementé au Maroc » et qu’« aucun enseignant du secteur public enseigne dans les écoles privées ». Ces dernières déclarations déclenchent des réactions à moitié amusées et à moitié effarées des représentants des organisations de la société civile marocaine assis à côté de moi. Tout le monde au Maroc sait que les affirmations que viennent de faire la délégation marocaine sont tout simplement fausses...
La discussion passe désormais au sujet suivant, le droit à la santé. Les membres du Comité posent une série de nouvelles questions sur le système de santé marocain. Cependant, alors que le gouvernement commence à répondre, M. Benyam Mezmur lève de nouveau la main et revient à la charge : « Je n’ai pas l’habitude d’insister et de revenir sur une question qui a déjà été discutée, mais… est-ce le service de traduction qui ne fonctionne pas bien, ou ai-je bien compris que le gouvernement du Maroc vise à atteindre 20% d’élèves scolarisés dans le privé !? L'éducation est un bien public, et il est de la responsabilité du gouvernement d'offrir une éducation de qualité pour tous! ... Vous dites que tout va bien dans votre système d'éducation, mais pourriez-vous mentionner au moins deux problèmes auxquels vous devez faire face? "
Autre moment de stupeurdans la salle. Mme Hakkaoui tente une réponse vague, mais rapidement, le délégué interministériel chargé des droits de l'Homme reprend. Avec son expérience des droits de l'Homme, il comprend peut-être que la discussion va dans le mauvais sens pour le Maroc, et il finit par admettre que le système d'éducation n'est pas parfait – sans pour autant donner un quelconque détail sur ce qui ne va pas -, ajoutant que le pays travaille à une réforme de son système d'éducation.
À ce stade, nous savons que nous avons fait un grand pas et que nos efforts au cours des 10 derniers mois commencent à porter leurs fruits. Le Comité, grâce à sa persévérance et à ses questions répétées, a forcé le gouvernement à dévoiler publiquement son soutien à l'enseignement privé et son embarras sur l'impact de sa politique de privatisation sur le droit à l'éducation.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Pour atteindre ce moment, ces cinq minutes où le gouvernement marocain doit s'expliquer publiquement sur l'effet désastreux de ses politiques de privatisation, nous avons travaillé pendant plusieurs mois. La GI-ESCR et la Coalition marocaine, avec le soutien de laPrivatisation in Education Research Initiative (PERI), ont commencé en octobre à faire des recherches sur l'ampleur et l'impact de la privatisation de l'éducation au Maroc. À la suite de ces recherches, nous avons soumis deux rapports au CDE en décembre, avant la pré-session du Comité (qui est un examen préliminaire) de février.
A partir de là, nous avons préparé des documents de plaidoyer simplifiés, participé à plusieurs réunions avec les acteurs clés à Genève pour les sensibiliser à cette question encore peu connue, et activement mobilisé les organisations de la société civile au Maroc à travers des discussions et des ateliers. Nous étions présents à Genève le jour de la pré-session du CDE, et même si nous n'avons pas été invités à la pré-session en elle-même (c'est une session à huis clos uniquement sur invitation), nous nous sommes coordonnés avec d'autres organisations marocaines qui elles ont été invitées à y assister afin qu’elles soulèvent la question de la privatisation. Nous avons également utilisé cette occasion pour parler, en dehors de la session, aux principaux intervenants.
Nous avons obtenu une première victoire lorsqu’en février le CDE a soulevé le problème des inégalités dans l'éducation et le développement des écoles privées dans sa liste de questions préliminaires – une liste de questions écrites que le Comité envoie aux États avant l'examen formel. L'État a répondu par écrit à ces questions en juin, mais a été très vague sur la question de la privatisation. Nous avons alors publié un troisième rapport soulignant la vacuité et les carences de la réponse du gouvernement.
C'est seulement après ce travail que nous sommes allés à Genève pour l’examen du Maroc. À ce moment, le plus gros du travail était fait, et nous avions essentiellement à faire un ultime effort pour sensibiliser l’opinion publique à la question. Nous nous sommes assis et avons attendu avec impatience que le Comité pose ses questions ... La dernière étape était alors d'essayer d’informer celles et ceux - en particulier au Maroc - qui n'étaient pas à Genève sur ce qui s'est passé dans cette salle de réunion du Palais des Nations. Travailler avec un large réseau d'acteurs au Maroc était essentiel. Nous avons contacté de nombreux journalistes, et avons obtenu une large couverture médiatique, en français, comme ici, ici, ici, oulà, et en arabe, comme ici. Les bonnes relations de nos partenaires au Maroc ont également joué un rôle important !
Obtenir que le CDE questionne la politique de privatisation de l’éducation marocaine ne signifie pas que le travail est fini : ce n'est qu'un État parmi beaucoup d’autres qui sont touchés par la privatisation de l’éducation. Nous devons désormais attendre de voir si les observations finales (recommandations écrites envoyées aux États) que le Comité des droits de l’enfant publiera à la fin du mois répondront aux enjeux soulevés. Il y aura ensuite beaucoup de travail pour convaincre le gouvernement de mettre les recommandations en œuvre. C’est, néanmoins, une étape significative. Le fait qu’un Comité d'experts des droits de l'Homme de l'ONU s’interroge publiquement sur le développement de l'enseignement privé et rappelle au monde que l'éducation est un bien public est une avancée non négligeable. C’est également un message d’espoir pour les milliers de bénévoles qui militent dans le monde entier pour défendre une éducation publique de qualité pour tous, et, au-delà, une conception de la société où tous les enfants peuvent s’épanouir et se développer ; et où chacun apprend à vivre ensemble dans une société ouverte, tolérante et dynamique.
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES
Ana Clara works as a Programme Officer on Public Services with the Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights. She holds a master’s degree in Human Rights and Humanitarian Action from Sciences Po in Paris, where she focused on economic, social, and cultural Rights, and Latin American and gender studies. She holds a Bachelor of Laws from Universidade Federal de Mato Grosso in Brazil.
Ana Clara previously worked on litigation claims concerning the right to social security and the right to health at the Public Defender’s Office and Federal Court of Justice in Brazil. She also supported the work of the Special Rapporteur on Economic, Social, Cultural, and Environmental Rights of the Inter-American Commission on Human Rights. Recently, she worked on strategic litigation before the Inter-American Court of Human Rights as part of the team of the Center for Justice and International Law.
Ana Clara, country is Brazil (Based in Paris).
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES & REPRESENTATIVE FOR AFRICA
Ashina works as the Programme Officer for Public Services and Representative for Africa with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. She is an Advocate of the High Court of Kenya, with an LL.B degree from the University of Nairobi, Kenya, and an LL.M (with distinction) in Human Rights and Democratisation in Africa from the Centre for Human Rights, University of Pretoria, South Africa.
Passionate about social justice, she has worked in the human rights sector for over six years at the intersection of global and national struggles for just systems of public service delivery to ensure everyone can enjoy their socio-economic rights, first at the Economic and Social Rights Centre-Hakijamii in Kenya and then at GI-ESCR. In particular, she has led and supported research and advocacy at local, national and global research and advocacy focused on the human rights legal framework relating to the rights to land, housing, education, health and water, for marginalised communities. Her research interests also include human rights and economic policy and the contribution that human rights obligations can make to the formulation and implementation of economic policy.
Ashina is based in Nairobi, Kenya.
SENIOR COMMUNICATIONS OFFICER
Belén has a BA in International Relations. She lived in India and the Philippines just after graduating where she volunteered for three years in health and education projects. Upon her return to Argentina, where she is native from, she joined Red Solidaria as volunteer and international aid coordinator. She worked as a journalist and program manager at La Nación newspaper foundation in Buenos Aires, to later become Social Media information specialist at the US Embassy in Buenos Aires. She acted there as Liaison Officer with other sections and became Grant Officer representative. She was selected to become HelpArgentina's Executive Director to help expand fundraising opportunities abroad for NGOs from other Latin American countries, and successfully transitioned the organization into PILAS, Portal for Investment in the Latin American Social Sector. From there she moved on to working at a new media startup, RED/ACCION, as Engagement Editor and Membership coordinator before joining us as Communications Officer.
Belén is based in Buenos Aires, Argentina.
RESEARCH ASSOCIATE
Lorena Zenteno is a PhD student at the University of Edinburgh. Her primary research interests include the human rights dimensions of climate change and environmental impacts, climate change justice, gender, and the judiciary’s role in the climate change crisis. Lorena has worked for several years in Chile, as a judge, as a law clerk, in the Court of Appeal of Concepcion, Santiago and in the Constitutional Chamber of the Supreme Court of Chile. She is a member of the Environment and Human Rights Commission of the National Association of the Chilean Judiciary, dedicated to study and discuss climate change and environmental impacts on human rights. Lorena is the Chilean National Rapporteur on Global Climate Litigation database for the Sabin Center for Climate Change Law of Columbia University.
She was a senior researcher for the former UN Special Rapporteur on Cultural Rights, Karima Bennoune, from September 2018 until September 2021. Supported and assisted the UN Special Rapporteur to fulfil his mandate to the UN General Assembly and UN Human Rights Council.
She holds an LL.B. from Universidad de Concepcion, a LL.M. in Environmental Law from the University of Davis, California, and a Master in Business Law from the University Pompeu Fabra, Barcelona, Spain. Lorena is a member of the the Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena is based in Geneva, Swiss.
PROGRAMME OFFICER -RIGHT TO EDUCATION
Zsuzsanna works as Right to Education Officer with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Prior to joining GI-ESCR, she assisted in the drafting process of the Abidjan Principles on the Right to Education and the development and publication process of the Commentary of the Abidjan Principles as a consultant. Previously, she has worked with the Open Society Justice Initiative as an Aryeh Neier Fellow on issues such as equality and non-discrimination, Roma rights, the right to education, economic justice, access to justice and the rule of law. She has also worked as a lawyer with the Hungarian Civil Liberties Union on educational segregation, Roma rights and hate crimes. She holds an LL.M in Public International Law from the University of Edinburgh and a Law Degree from the Eötvös Loránd University Budapest.
Zsuzsanna is based in Budapest, Hungary.
If you enjoy our work, please consider making a donation!
No amount is too small. Your contribution will help us fight for transformative change to end endemic problems of social and economic injustice.
The Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights is a 501(c)(3) non-profit organisation. Donations are tax-deductible in many countries, including the United States.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
OFICIAL DE PROGRAMA - DERECHO A LA EDUCACIÓN
Zsuzsanna es oficial del Programa de Derecho a la Educación de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Antes de unirse a GI-ESCR, colaboró, como consultora, en la redacción de los Principios de Abiyán sobre el derecho a la educación, así como en la elaboración y publicación del Comentario de los Principios de Abiyán. Previamente, Zsuzsanna trabajó con la Open Society Justice Initiative como becaria de la Aryeh Neier Fellowship, en temas como la igualdad y la no discriminación, los derechos de los romaníes (Roma Rights), el derecho a la educación, la justicia económica, el acceso a la justicia y el estado de derecho. También ha trabajado como abogada con la Hungarian Civil Liberties en la segregación educativa, los derechos de los Romaníes y los crímenes de odio. Tiene un máster (LL.M) en derecho público Internacional por la Universidad de Edimburgo y una licenciatura en Derecho por la Universidad Eötvös Loránd, Budapest.
Zsuzsanna reside en Budapest, Hungría.
SENIOR AGENT DE COMMUNICATION
Belén est titulaire d’un BA en relations internationales. Juste après avoir obtenu son diplôme, elle a vécu en Inde et aux Philippines, où elle s'est portée volontaire pendant trois ans pour des projets de santé et d'éducation. À son retour en Argentine, d'où elle est originaire, elle a rejoint Red Solidaria en tant que volontaire et coordinatrice de l'aide internationale. Elle a travaillé comme journaliste et responsable de programme à la fondation du journal La Nación à Buenos Aires, pour devenir ensuite spécialiste de l'information sur les médias sociaux à l'ambassade des États-Unis à Buenos Aires. Elle y a joué le rôle d'agent de liaison avec les autres sections et est devenue représentante des agents de subvention. Elle a été choisie pour devenir la directrice exécutive de HelpArgentina afin d'aider à développer les possibilités de collecte de fonds à l'étranger pour les ONG d'autres pays d'Amérique latine, et a réussi la transition de l'organisation vers PILAS, le portail d'investissement dans le secteur social latino-américain. Elle a ensuite travaillé pour une start-up de nouveaux médias, RED/ACCION, en tant que rédactrice chargée de l'engagement et coordinatrice des membres, avant de nous rejoindre en tant que responsable de la communication.
Belén vit à Buenos Aires, en Argentine.
OFICIAL ASOCIADO DE PROGRAMA- SERVICIOS PÚBLICOS
Ana Clara Cathalat colabora como socia en la Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights, mientras prosigue con su máster en derechos humanos y acción humanitaria en la Universidad Sciences Po, París. Allí centra su interés en los derechos económicos, sociales y culturales y en estudios de género en América Latina. Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad Federal de Mato Grosso, Brasil.
Previamente, Ana Clara trabajó en reclamaciones judiciales relacionadas con el derecho a la seguridad social y el derecho a la salud en la Oficina del Defensor Público y el Tribunal Federal de Brasil. Asimismo, apoyó la labor del Relator Especial en Derechos Económicos, Sociales, Culturales y Ambientales de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Recientemente, trabajó en litigios estratégicos ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos, como miembro del equipo del Centro por la Justicia y el Derecho Internacional.
Ana Clara, Brasil. (Reside en París).
INVESTIGADORA ASOCIADA
Lorena Zenteno es estudiante de doctorado en la Universidad de Edimburgo. Entre sus principales intereses de investigación se encuentran el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos, la justicia ambiental, el género y el papel del sistema de justicia en la crisis por el cambio climático. Trabajó varios años en Chile como jueza y como asistente jurídico en la Corte de Apelaciones de Concepción, Santiago, y en la Sala Constitucional de la Corte Suprema de Chile. Es miembro de la Comisión de los Derechos Humanos y Ambientales de la Asociación Nacional de Magistrados y Magistradas de Chile, la cual se dedica a estudiar el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos. Lorena es la relatora nacional chilena de la base de datos de los litigios por el cambio climático del Sabin Center for Climate Change Law de la Universidad de Columbia.
Trabajó como investigadora principal para la Relatora Especial sobre los Derechos Culturales de las Naciones Unidas, Karina Bennoune, desde septiembre de 2018 hasta septiembre de 2021. Apoyó y asistió al Relator Especial de las Naciones Unidas en sus labores ante la Asamblea General y el Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas.
Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad de Concepción, un máster en derecho ambiental por la Universidad de Davis, California, y un máster en derecho empresarial por la Universidad Pompeu Fabra en Barcelona, España. Lorena es miembro de la Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena reside en Ginebra, Suiza.
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OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
RESPONSABLE DE PROGRAMME - DROIT À l’ÉDUCATION
Zsuzsanna travaille actuellement en tant que responsable du droit à l'éducation pour l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels. Avant de rejoindre GI-ESCR, elle a participé, en tant que consultante, au processus de rédaction des Principes d'Abidjan sur le droit à l'éducation et au développement et à la publication du Commentaire des Principes d'Abidjan. Auparavant, elle a travaillé avec l'Open Society Justice Initiative en tant que boursière Aryeh Neier sur des questions telles que l'égalité et la non-discrimination, les droits des Roms, le droit à l'éducation, la justice économique, l'accès à la justice et l'État de droit. Elle a également travaillé en tant qu'avocate pour l'Union hongroise des libertés civiles sur la ségrégation scolaire, les droits des Roms et les crimes haineux. Elle est titulaire d'un master en droit international public de l'Université d'Édimbourg et d'un diplôme de droit de l'Université Eötvös Loránd de Budapest.
Zsuzsanna vit à Budapest, en Hongrie.
CHARGÉE DE PROGRAMME ASSOCIÉE – SERVICES PUBLICS
Ana Clara Cathalat collabore actuellement, dans le cadre d’une bourse, à l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, tout en préparant un master en droits de l'Homme et action humanitaire à Sciences Po Paris, où elle se spécialise en droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’en études de genre et latino-américaines. Elle a une licence de droit de l’Université Fédérale du Mato Grosso au Brésil.
Ana Clara a auparavant travaillé sur des actions en justice relatives au droit à la sécurité sociale et au droit à la santé auprès du Bureau de l’aide juridictionnelle et de la Cour de justice fédérale du Brésil. Elle a également appuyé les travaux de la Rapporteuse spéciale sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux de la Commission interaméricaine des droits de l'Homme. Elle a récemment travaillé sur des actions en justice dans des cas stratégiques auprès de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, au sein de l’équipe du Centre pour la Justice et le Droit International (CEJIL).
Ana Clara, le pays est le Brésil (Basée à Paris).
ASSOCIÉE DE RECHERCHE
Lorena Zenteno est doctorante à l’Université d’Édimbourg. Ses principaux thèmes de recherche sont les dimensions du changement climatique et des problèmes écologiques relatives aux droits de l'Homme, la justice climatique, le genre, et le rôle de la Justice dans la crise du changement climatique. Lorena a travaillé pendant plusieurs années au Chili, comme juge et comme légiste, auprès des Cours d’appel de Concepción et Santiago et de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Chili. Elle fait partie de la Commission de l’environnement et des droits de l'Homme de l’Association nationale de la magistrature chilienne, dont la mission est d’étudier et de débattre des conséquences du changement climatique et des problèmes écologiques sur les droits de l'Homme. Lorena est la Rapporteuse nationale chilienne sur la base mondiale des actions en justice climatiques pour le Centre Sabin pour le droit du changement climatique de l’Université de Columbia.
Elle a occupé le rôle de chercheuse principale pour l’ancienne Rapporteuse spéciale sur les droits culturels de l’ONU, Karima Bennoune, entre septembre 2018 et septembre 2021. Elle a appuyé et soutenu la Rapporteuse spéciale de l’ONU dans l’accomplissement de son mandat conféré par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU.
Elle a une licence de droit de l’Université de Concepción, un master en droit de l’environnement de l’Université de Davis (California) et un master en droit des affaires de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne). Lorena fait partie du Réseau mondiale pour l’étude des droits de l'Homme et de l’environnement.
Lorena vit à le Chili, basé à Genève.
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L'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels est une organisation à but non lucratif 501(c)(3). Les dons sont déductibles des impôts dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis.
SENIOR OFICIAL DE COMUNICACIONES
Belén es licenciada en Relaciones Internacionales. Apenas se graduó, vivió en la India y en Filipinas, donde fue voluntaria durante tres años en proyectos de salud y educación. Al regresar a su nativa Argentina se incorporó a la Red Solidaria como voluntaria y coordinadora de ayuda internacional. Trabajó como periodista y gestora de programas de la fundación del diario La Nación en Buenos Aires, para luego convertirse en especialista en información de medios sociales en la Embajada de Estados Unidos en Buenos Aires. Allí actuó como oficial de enlace con otras secciones y se convirtió en oficial representante de los programas de subvenciones. Fue seleccionada como Directora Ejecutiva de HelpArgentina con la función de ampliar las oportunidades de recaudación de fondos internacionales de las ONG de otros países latinoamericanos, y logró la transición exitosa de la organización hacia PILAS, Portal para la Inversión Social en Latinoamérica. De allí pasó a trabajar en una nueva empresa de medios de comunicación, RED/ACCION, como editora y coordinadora de membresías, antes de unirse al equipo de la GI-ESCR como oficial de comunicaciones.
Belén reside en Buenos Aires, Argentina.