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POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

(Nairobi, Kampala, Monrovia, Johannesburg, 1er Août 2017) 174 organisations de la société civile du monde entier publient aujourd’hui une déclaration appelant les investisseurs de Bridge International Academies à cesser leur soutien à la plus grande entreprise d’écoles privées à dimension commerciale opérant dans les pays en voie de développement et soutenue par des donateurs et investisseurs internationaux.
Cette déclaration, publiée deux ans après un précédent appel similaire, a été signée par une large diversité d’organisations présentes dans 50 pays, incluant des ONG de défense des droits de l’homme, des organisations de développement, des organisations communautaires, des organisations confessionnelles, et des syndicats, démontrant l’échelle des inquiétudes sur Bridge.
La déclaration, qui recense des éléments de preuves variés et des recherches publiées au cours des deux dernières années, soulève de sérieuses préoccupations concernant la transparence de Bridge, ses relations avec les gouvernements, les conditions de travail de son personnel pédagogique et la question de la violation des normes éducatives. Elle met en évidence les cas de l'Ouganda et du Kenya où Bridge a exploité illégalement des écoles et n'a pas respecté les normes nationales d'éducation. Dans les deux pays, les autorités ont ordonné Bridge de fermer leurs écoles.
« La qualité des écoles Bridge n'a jamais été évaluée de manière indépendante. Dans tous les cas, tout gain allégué concernant les résultats d'apprentissage ne pourrait jamais justifier les pratiques choquantes qui sont rapportées dans cette déclaration. Comment justifier, par exemple, l'emploi d'enseignants non diplômés et non enregistrés, sachant qu’ils perçoivent des salaires proches du seuil de pauvreté pour plus de 60 heures de travail par semaine ? » questionneLinda Oduo-Noah du Centre de l'Afrique de l'Est pour les droits de l'homme au Kenya.
La déclaration souligne que Bridge n’est pas parvenu à atteindre les plus défavorisés, qu’ils prétendent pourtant viser, en raison des coûts de scolarité élevés qui impactent négativement les familles qui envoient leurs enfants dans ces écoles. Une étude a révélé que 69 à 83 % des parents avaient du mal à payer le loyer, à se procurer de la nourriture ou à accéder à des soins de santé à cause des frais de scolarité de Bridge.
« Au lieu des 6 US dollars par mois targué par la société, les frais totaux sont plus proches de 20 US dollars par mois. Non seulement ces coûts sont prohibitifs pour une grande partie de la population des pays dans lesquels Bridge opère, mais leurs frais annoncés sont trompeurs », souligne Salima Namusobya de l’Initiative for Social and Economic Right en Ouganda.
Le document souligne également la résistance de Bridge à tout examen public et ses tentatives pour limiter la transparence, s'appuyant sur une lettre récente du Comité du développement international du Parlement britannique au secrétaire d'État qui soulevait aussi cette question.
« Nous avons vu comment, au Liberia, Bridge, qui a un accord de partenariat public-privé avec l'État, a opéré dans le plus grand secret, contestant les règles de passation des marchés publics. Cela confirme la tendance pour d'autres pays, dans lesquels Bridge a été impliqué dans l'arrestation d’un chercheur indépendant, la réduction au silence des syndicats, la résistance à l'évaluation et plus encore. Il s'agit d'une société d'éducation mondiale enveloppée dans le secret et la dissimulation et c’est extrêmement inquiétant », s’alarme Anderson Miamen de la Coalition du Libéria pour la transparence et la responsabilisation dans l'éducation.
Les organisations signataires de la déclaration appellent donc les investisseurs et les donateurs à s'acquitter pleinement de leurs obligations de diligence et à cesser leur soutien à Bridge. Par ailleurs, les organisations énoncent un certain nombre de recommandations en respect des lois et normes nationales, de la transparence mais aussi de la responsabilisation, du traitement de la société civile et de la redirection des fonds vers des programmes favorisant l'équité dans le domaine de l'éducation.
« Il est important de reconnaître que la plupart des investisseurs cherchent vraiment à faire une différence dans la vie des enfants vivant dans la pauvreté. Nous partageons ces préoccupations et reconnaissons la nécessité d'améliorer considérablement l'éducation. Cependant, il existe maintenant des preuves significatives que l'investissement dans Bridge n'est pas un moyen efficace d'améliorer l'accès, l'équité et la qualité dans le domaine de l'éducation, ce qui devrait être l'objectif d'une initiative éducative visant les plus défavorisés. Nous serions heureux d'avoir l'occasion d'explorer des solutions alternatives avec les donateurs et les investisseurs, afin d'identifier des moyens plus efficaces d'investir durablement dans la mise en œuvre d'une éducation de qualité pour tous les enfants vivant dans la pauvreté », conclut Chikezie Anyanwu, de la Campagne mondiale pour l’éducation.
Cette dernière déclaration fait suite à des préoccupations répétées au sujet de l'expansion rapide et non réglementée de certains prestataires privés dans le domaine de l'éducation, en particulier commerciaux, tels que Bridge. En mai 2015, 116 organisations avaient publié une déclaration soulevant des inquiétudes relatives à des faits trompeurs concernant les coûts et la qualité des écoles Bridge. Dès lors, les éléments de preuve présentés dans la déclaration et résultant de diverses sources – rapport de l'ONU, rapport parlementaire du Royaume-Uni, travaux de recherches indépendants et médias – ont confirmé ces préoccupations et sonné l'alarme en raison de l’écart entre les promesses de Bridge et la réalité de leurs pratiques.
FIN
NOTES
Appel de la société civile aux investisseurs de cesser leur soutien à Bridge International Academies
A sociedade civil apela aos investidores que suspendam o apoio às Bridge International Academies: http://bit.ly/biainvestorspt
Lettre du parlement britannique : http://bit.ly/2ql2pa6
Plus d'informations sur Bridge International Academies : http://bit.ly/2mAQS46 et http://bit.ly/commerceduc
CONTACTS
Sylvain Aubry (français, anglais), Global Initiative for Economic, Social and Cutural Rights:
Delphine Dorsi (français, anglais), Right to Education Initiative :
Salima Namusobya, Executive Director, Initiative for Economic and Social Rights (ISER), Uganda:
Anderson Miamen, National Coordinator, Coalition for Transparency and Accountability in Education (COTAE), Liberia:
Linda Oduor-Noah, Project Manager, East African Centre for Human Rights (EACHRights), Kenya:
Chikezie Anyanwu, Global Co-ordinator, Global Campaign for Education:
LISTE DES SIGNATAIRES
1. Action Contre la Pauvreté (ACP), Burundi
2. Action Jeunesse et Environnement (AJE), International
3. ActionAid Brazil, Brazil
4. ActionAid International, International
5. ActionAid Liberia, Liberia
6. ActionAid Uganda, Uganda
7. Africa Network Campaign on Education For All (ANCEFA), International
8. Aide et Action, International
9. AKS, Austria
10. Amnesty International, International
11. Amnesty International Kenya, Kenya
12. Amnesty International Sénégal, Senegal
13. Antarctic, Democratic Republic of Congo
14. Appel pour une école démocratique (Aped), Belgium
15. Ashroy Foundation, Bangladesh
16. ASO EPT Niger, Niger
17. Associação Nacional de Pesquisadores em Financiamento da Educação (Fineduca), Brazil
18. Association AMONTANA, Madagascar
19. Association Camerounaise Pour la Défense des Droits de l'Homme des Libertés et du bien être (ACADEHLIB), Cameroon
20. Association d'Aide et de Protection des Personnes vulnerables, Democratic Republic of Congo
21. Association des Amis du Belvédère, Tunisia
22. Association des Personnes Handicapées Motivées de Tône (APHMOTO), Togo
23. Association femmes pour l’ egalité et la démocratie, Morocco
24. Association Française Pour un Enseignement Ambitieux et Humaniste (AFPEAH), France
25. Association graine de paix, Algeria
26. Association Initiative Urbaine, Morocco
27. Association Rechida pour l"environnementet développement, Morocco
28. Association Tunisienne des Jeunes et Développement, Tunisia
29. Ayuda en Acción, International
30. Both ENDS, International
31. Bretton Woods Project, United Kingdom
32. Cameroon Education For All Network, Cameroon
33. Campaign for Popular Education (CAMPE), Bangladesh
34. Campaña Argentina por el Derecho a la Educación (CADE), Argentina
35. Campaña Latinoamericana por el Derecho a la Educación (CLADE), International
36. Campaña Peruana por el Derecho a la Educación (CPDE), Peru
37. Campanha Brasileira pelo Direito à Educação, Brazil
38. Carrefour de la famille marocaine, Morocco
39. CEMEA Sénégal, Senegal
40. Centre d'Actions pour la Sécurité Alimentaire et le Développement Durable (CASAD-Bénin), Benin
41. Centre d'Encadrement des personnes opprimées, Democratic Republic of Congo
42. Centre for Education Rights and Transformation, South Africa
43. Centre for Equity and Quality in Universal Education, India
44. Centres d'Entrainement aux Méthodes d'Education Active (CEMEA), France
45. Centro de Cultura Luiz Freire (CCLF), Brazil
46. Centro de Defesa da Criança e do Adolescente (CEDECA/Ceará), Brazil
47. Centro de Estudos Educação e Sociedade (CEDES – Unicamp), Brazil
48. Centro de Investigación, Planeación y Evaluación (CIPE Consultores), Honduras
49. Child Rights International Network (CRIN), International
50. Civil Society Action on Education for All (CSACEFA), Nigeria
51. Civil Society and Trade Union Institutions of Liberia (CTIL),Liberia
52. Coalición Española de la Campaña Mundial por la Educación, Spain
53. Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Senegal
54. Coalition des organisations mauritaniennes pour l'éducation (COMEDUC), Mauritania
55. Coalition Education, France
56. Coalition Education Pour Tous BAFASHEBIGE, Burundi
57. Coalition for Educational Developpment, Sri Lanka
58. Coalition for Transparency and Accountability in Education, Liberia
59. Coalition Nationale de l'Education Pour Tous en République Démocratique du Congo (CONEPT RDC), Democratic Republic of Congo
60. Coalition nationale de Madagascar pour l'éducation accessible et inclusive (CONAMEPT), Madagascar
61. Coalition Nationale pour l’Education Pour Tous - Burkina Faso (CN-EPT/BURKINA), Burkina Faso
62. Comité National de Développement des Réseaux pour l'Education en Afrique de l'Ouest (CNDREAO), Senegal
63. Comité Syndical Francophone de l'Education et de la Formation (CSFEF), International
64. Construisons Ensemble le Monde, Democratic Republic of Congo
65. Corner House, United Kingdom
66. Counter Balance, Belgium
67. CSC-Enseignement, Belgium
68. Défense des enfants International Belgique, International
69. DEL PEP 21, France
70. East African Centre for Human Rights (EACHRights), Kenya
71. Economic & Social Rights Centre (Hakijamii), Kenya
72. Edugestion Cameroun, Cameroon
73. Environnement et Progrès ASBL, Belgium
74. Equal Education Law Centre, South Africa
75. Fédération Camerounaise des Syndicats de l'Education (FECASE), Cameroon
76. Femmes unies pour le développement, Democratic Republic of Congo
77. Fonds voor OntwikkelingsSamenwerking (FOS), International
78. Foro Dakar Honduras, Honduras
79. Foro por el Derecho a la Educación de Chile, Chile
80. Forum for Education NGOs in Uganda (FENU), Uganda
81. Foundation For Environmental Rights,Advocacy & Development FENRAD-NIGERIA, Nigeria
82. Franciscans International, International
83. Fundación Manatí para el Fomento de Ciudadanía A.C., Mexico
84. Ghana National Education Campaign Coalition, Ghana
85. Global Campaign for Education, International
86. Global Campaign for Education - US, United States
87. Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR), International
88. Global Justice Now, United Kingdom
89. Global Peace and Development Organization, Liberia
90. Government Teachers' Union, île Maurice
91. Grupo de Estudio Sobre Educación en Cárceles (GESEC), Argentina
92. Grupo de Estudos e Pesquisas em Política Educacional (GREPPE), Brazil
93. Homabay county education network, Kenya
94. Homabay county paralegal, Kenya
95. Human Dignity, International
96. Idealoga, Intervención Comunitaria S.Coop.Mad, Spain
97. Incidencia Civil en Educación (ICE), Mexico
98. Initiative for Social and Economic Rights (ISER), Uganda
99. Initiative For Women Empowerement & Development(IWED), Nigeria
100. International Union of Food, Agricultural, Hotel, Restaurant, Catering, Tobacco and Allied Workers' Associations (IUF), International
101. Jeunes et Femmes pour les droits de l'homme et la paix (J.F.D.HO.P), Democratic Republic of Congo
102. Jeunesse et Emplois Verts pour une Economie Verte (ONG JEVEV), Bénin
103. Just Fair, United Kingdom
104. Kenya Human Rights Commission (KHRC), Kenya
105. Kenya National Union of Teachers (KNUT), Kenya
106. Kisora, Kenya
107. Kisumu county education network, Kenya
108. Labour,Health and Human Rights Development Centre, Nigeria
109. Les Anges Du Ciel, Democratic Republic of Congo
110. Ligue des Droits de l'Enfant, Belgium
111. Lumiere Synergie pour le Développement, Senegal
112. Mathare Association, Kenya
113. Migori county education network, Kenya
114. Mouvement Anfass Démocratique, Morocco
115. Mouvement politique des objecteurs de croissance, Belgium
116. Movimento de Educação para Todos (MEPT – Moçambique), Mozambique
118. Nadi Ghati Morcha, India
119. National Campaign for Education Nepal, Nepal
120. National Teachers Association of Liberia (NTAL), Liberia
121. Natural Resources Alliance of Kenya, Kenya
122. Nepal National Teachers Association, Nepal
123. Network for Public Education, United States
124. NGO Education Partnership, Cambodia
125. Organisation Democratique du Travail, Morocco
126. Organising Bureau of European School Student Unions (OBESSU), International
127. Oxford Human Rights Hub, United Kingdom
128. Pakistan Coalition for Education, Pakistan
129. Planète Urgence, International
130. PNG Education Advocacy Network (PEAN), Papua New Guinea
131. Prayatn Sanstha, India
132. Program on Human Rights and the Global Economy (PHRGE), United States
133. Public Services International, International
134. Red de Educación Popular Entre Mujeres de Latinoamérica y el Caribe (REPEM), Latin America and Caribbean
135. Rede Angolana da Sociedade Civil de Educação para Todos (Rede EPT-Angola), Angola
136. Rede da Campanha de Educação para Todos – Guiné-Bissau (RECEPT-GB), Guiné-Bissau
137. Rede Nacional da Campanha de Educação para Todos de São Tomé e Príncipe (RNEPT-STP),São Tomé and Príncipe
138. ReLus - Lusophone Network for the Right to Education, International
139. Rencontre pour la Paix et les Droits de l'Homme (RPDH), Republic of Congo
140. Réseau des Acteurs de Développement de l’Education au Bénin (ONG RADEB), Benin
141. Réseau des Organisations pour le Développement de l'Education au Burkina (RODEB), Burkina Faso
142. Réseau Ivoirien Pour la Promotion de l'Education Pour tous, Cote d'Ivoire
143. Réseau Marocain pour la Defense du Droit à la Santé - Droit à la vie, Morocco
144. Réseau Pour le Développement de l'Education au Niger (RESDEN), Niger
145. Réseau progrès et développement humanitaire du Niger (ONG REPRODEVH NIGER), Niger
146. RESULTS Education Fund, International
147. Right to Education Forum (India), India
148. Right to Education Forum Jharkhand, India
149. Right to Education Initiative, International
150. Shala Mitra sangh, India
151. Siaya county education network, Kenya
152. Sikshasandhan, India
153. Society for International Development (SID), International
154. Society for People's Awareness (SPAN), India
155. Solidarité Laïque, France and International
156. SOLIDARITE-UNAFETPCI (Union Nationale des Formateurs de l'Enseignement Technique et Professionnel de Côte d'Ivoire), Côte d'Ivoire
157. Star of the lake CBO, Kenya
158. StopTFF, France
159. Sudanese Coalition for Education for All, Sudan
160. Sustaining Continuity in Education Foundation, Nigeria
161. Syndicat des Enseignants Romands, Switzerland
162. Syndicat des Travailleurs des Etablissements Privés du Cameroun (SYNTESPRIC), Cameroon
163. Syndicat général de l'éducation nationale - Fédération (Sgen-CFDT), France
164. Syndicat général de l'enseignement de base (SGEB), Tunisia
165. Syndicat National Autonome de l'Enseignement Secondaire, Cameroon
166. Syndicat national de l'enseignement supérieur Fédération syndicale unitaire (SNESUP-FSU), France
167. Syndicat National des Agents de la Formation et de l'Education du Niger (SYNAFEN -NIGER), Niger
168. Syndicat National des Formateurs de l'Enseignement Technique et de la Formation Progessionnelle (SYNAFETP-CI), Côte d'Ivoire
169. The Kairos Center for Relgions, Rights and Social Justice, United States
170. Union Nationale des Normaliens/Normaliennes et Educateurs/Educatrices d'Haïti (UNNOEH), Haiti
171. UNISON, United Kingdom
172. Unnati Institute for Social and Educational Change, India
173. Yemeni Coalition for Education for All, Yemen
174. Youth Progressive Association in Taraba, Nigeria
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES
Ana Clara works as a Programme Officer on Public Services with the Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights. She holds a master’s degree in Human Rights and Humanitarian Action from Sciences Po in Paris, where she focused on economic, social, and cultural Rights, and Latin American and gender studies. She holds a Bachelor of Laws from Universidade Federal de Mato Grosso in Brazil.
Ana Clara previously worked on litigation claims concerning the right to social security and the right to health at the Public Defender’s Office and Federal Court of Justice in Brazil. She also supported the work of the Special Rapporteur on Economic, Social, Cultural, and Environmental Rights of the Inter-American Commission on Human Rights. Recently, she worked on strategic litigation before the Inter-American Court of Human Rights as part of the team of the Center for Justice and International Law.
Ana Clara, country is Brazil (Based in Paris).
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES & REPRESENTATIVE FOR AFRICA
Ashina works as the Programme Officer for Public Services and Representative for Africa with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. She is an Advocate of the High Court of Kenya, with an LL.B degree from the University of Nairobi, Kenya, and an LL.M (with distinction) in Human Rights and Democratisation in Africa from the Centre for Human Rights, University of Pretoria, South Africa.
Passionate about social justice, she has worked in the human rights sector for over six years at the intersection of global and national struggles for just systems of public service delivery to ensure everyone can enjoy their socio-economic rights, first at the Economic and Social Rights Centre-Hakijamii in Kenya and then at GI-ESCR. In particular, she has led and supported research and advocacy at local, national and global research and advocacy focused on the human rights legal framework relating to the rights to land, housing, education, health and water, for marginalised communities. Her research interests also include human rights and economic policy and the contribution that human rights obligations can make to the formulation and implementation of economic policy.
Ashina is based in Nairobi, Kenya.
SENIOR COMMUNICATIONS OFFICER
Belén has a BA in International Relations. She lived in India and the Philippines just after graduating where she volunteered for three years in health and education projects. Upon her return to Argentina, where she is native from, she joined Red Solidaria as volunteer and international aid coordinator. She worked as a journalist and program manager at La Nación newspaper foundation in Buenos Aires, to later become Social Media information specialist at the US Embassy in Buenos Aires. She acted there as Liaison Officer with other sections and became Grant Officer representative. She was selected to become HelpArgentina's Executive Director to help expand fundraising opportunities abroad for NGOs from other Latin American countries, and successfully transitioned the organization into PILAS, Portal for Investment in the Latin American Social Sector. From there she moved on to working at a new media startup, RED/ACCION, as Engagement Editor and Membership coordinator before joining us as Communications Officer.
Belén is based in Buenos Aires, Argentina.
RESEARCH ASSOCIATE
Lorena Zenteno is a PhD student at the University of Edinburgh. Her primary research interests include the human rights dimensions of climate change and environmental impacts, climate change justice, gender, and the judiciary’s role in the climate change crisis. Lorena has worked for several years in Chile, as a judge, as a law clerk, in the Court of Appeal of Concepcion, Santiago and in the Constitutional Chamber of the Supreme Court of Chile. She is a member of the Environment and Human Rights Commission of the National Association of the Chilean Judiciary, dedicated to study and discuss climate change and environmental impacts on human rights. Lorena is the Chilean National Rapporteur on Global Climate Litigation database for the Sabin Center for Climate Change Law of Columbia University.
She was a senior researcher for the former UN Special Rapporteur on Cultural Rights, Karima Bennoune, from September 2018 until September 2021. Supported and assisted the UN Special Rapporteur to fulfil his mandate to the UN General Assembly and UN Human Rights Council.
She holds an LL.B. from Universidad de Concepcion, a LL.M. in Environmental Law from the University of Davis, California, and a Master in Business Law from the University Pompeu Fabra, Barcelona, Spain. Lorena is a member of the the Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena is based in Geneva, Swiss.
PROGRAMME OFFICER -RIGHT TO EDUCATION
Zsuzsanna works as Right to Education Officer with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Prior to joining GI-ESCR, she assisted in the drafting process of the Abidjan Principles on the Right to Education and the development and publication process of the Commentary of the Abidjan Principles as a consultant. Previously, she has worked with the Open Society Justice Initiative as an Aryeh Neier Fellow on issues such as equality and non-discrimination, Roma rights, the right to education, economic justice, access to justice and the rule of law. She has also worked as a lawyer with the Hungarian Civil Liberties Union on educational segregation, Roma rights and hate crimes. She holds an LL.M in Public International Law from the University of Edinburgh and a Law Degree from the Eötvös Loránd University Budapest.
Zsuzsanna is based in Budapest, Hungary.
If you enjoy our work, please consider making a donation!
No amount is too small. Your contribution will help us fight for transformative change to end endemic problems of social and economic injustice.
The Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights is a 501(c)(3) non-profit organisation. Donations are tax-deductible in many countries, including the United States.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
OFICIAL DE PROGRAMA - DERECHO A LA EDUCACIÓN
Zsuzsanna es oficial del Programa de Derecho a la Educación de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Antes de unirse a GI-ESCR, colaboró, como consultora, en la redacción de los Principios de Abiyán sobre el derecho a la educación, así como en la elaboración y publicación del Comentario de los Principios de Abiyán. Previamente, Zsuzsanna trabajó con la Open Society Justice Initiative como becaria de la Aryeh Neier Fellowship, en temas como la igualdad y la no discriminación, los derechos de los romaníes (Roma Rights), el derecho a la educación, la justicia económica, el acceso a la justicia y el estado de derecho. También ha trabajado como abogada con la Hungarian Civil Liberties en la segregación educativa, los derechos de los Romaníes y los crímenes de odio. Tiene un máster (LL.M) en derecho público Internacional por la Universidad de Edimburgo y una licenciatura en Derecho por la Universidad Eötvös Loránd, Budapest.
Zsuzsanna reside en Budapest, Hungría.
SENIOR AGENT DE COMMUNICATION
Belén est titulaire d’un BA en relations internationales. Juste après avoir obtenu son diplôme, elle a vécu en Inde et aux Philippines, où elle s'est portée volontaire pendant trois ans pour des projets de santé et d'éducation. À son retour en Argentine, d'où elle est originaire, elle a rejoint Red Solidaria en tant que volontaire et coordinatrice de l'aide internationale. Elle a travaillé comme journaliste et responsable de programme à la fondation du journal La Nación à Buenos Aires, pour devenir ensuite spécialiste de l'information sur les médias sociaux à l'ambassade des États-Unis à Buenos Aires. Elle y a joué le rôle d'agent de liaison avec les autres sections et est devenue représentante des agents de subvention. Elle a été choisie pour devenir la directrice exécutive de HelpArgentina afin d'aider à développer les possibilités de collecte de fonds à l'étranger pour les ONG d'autres pays d'Amérique latine, et a réussi la transition de l'organisation vers PILAS, le portail d'investissement dans le secteur social latino-américain. Elle a ensuite travaillé pour une start-up de nouveaux médias, RED/ACCION, en tant que rédactrice chargée de l'engagement et coordinatrice des membres, avant de nous rejoindre en tant que responsable de la communication.
Belén vit à Buenos Aires, en Argentine.
OFICIAL ASOCIADO DE PROGRAMA- SERVICIOS PÚBLICOS
Ana Clara Cathalat colabora como socia en la Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights, mientras prosigue con su máster en derechos humanos y acción humanitaria en la Universidad Sciences Po, París. Allí centra su interés en los derechos económicos, sociales y culturales y en estudios de género en América Latina. Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad Federal de Mato Grosso, Brasil.
Previamente, Ana Clara trabajó en reclamaciones judiciales relacionadas con el derecho a la seguridad social y el derecho a la salud en la Oficina del Defensor Público y el Tribunal Federal de Brasil. Asimismo, apoyó la labor del Relator Especial en Derechos Económicos, Sociales, Culturales y Ambientales de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Recientemente, trabajó en litigios estratégicos ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos, como miembro del equipo del Centro por la Justicia y el Derecho Internacional.
Ana Clara, Brasil. (Reside en París).
INVESTIGADORA ASOCIADA
Lorena Zenteno es estudiante de doctorado en la Universidad de Edimburgo. Entre sus principales intereses de investigación se encuentran el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos, la justicia ambiental, el género y el papel del sistema de justicia en la crisis por el cambio climático. Trabajó varios años en Chile como jueza y como asistente jurídico en la Corte de Apelaciones de Concepción, Santiago, y en la Sala Constitucional de la Corte Suprema de Chile. Es miembro de la Comisión de los Derechos Humanos y Ambientales de la Asociación Nacional de Magistrados y Magistradas de Chile, la cual se dedica a estudiar el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos. Lorena es la relatora nacional chilena de la base de datos de los litigios por el cambio climático del Sabin Center for Climate Change Law de la Universidad de Columbia.
Trabajó como investigadora principal para la Relatora Especial sobre los Derechos Culturales de las Naciones Unidas, Karina Bennoune, desde septiembre de 2018 hasta septiembre de 2021. Apoyó y asistió al Relator Especial de las Naciones Unidas en sus labores ante la Asamblea General y el Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas.
Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad de Concepción, un máster en derecho ambiental por la Universidad de Davis, California, y un máster en derecho empresarial por la Universidad Pompeu Fabra en Barcelona, España. Lorena es miembro de la Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena reside en Ginebra, Suiza.
Si le gusta nuestro trabajo, considere hacer una donación.
Ninguna cantidad es demasiado pequeña. Su contribución nos ayudará a luchar por un cambio transformador para poner fin a los problemas endémicos de la injusticia social y económica.
La Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights es una organización sin fines de lucro 501(c)(3). Las donaciones son deducibles de impuestos en muchos países, incluyendo Estados Unidos.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
RESPONSABLE DE PROGRAMME - DROIT À l’ÉDUCATION
Zsuzsanna travaille actuellement en tant que responsable du droit à l'éducation pour l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels. Avant de rejoindre GI-ESCR, elle a participé, en tant que consultante, au processus de rédaction des Principes d'Abidjan sur le droit à l'éducation et au développement et à la publication du Commentaire des Principes d'Abidjan. Auparavant, elle a travaillé avec l'Open Society Justice Initiative en tant que boursière Aryeh Neier sur des questions telles que l'égalité et la non-discrimination, les droits des Roms, le droit à l'éducation, la justice économique, l'accès à la justice et l'État de droit. Elle a également travaillé en tant qu'avocate pour l'Union hongroise des libertés civiles sur la ségrégation scolaire, les droits des Roms et les crimes haineux. Elle est titulaire d'un master en droit international public de l'Université d'Édimbourg et d'un diplôme de droit de l'Université Eötvös Loránd de Budapest.
Zsuzsanna vit à Budapest, en Hongrie.
CHARGÉE DE PROGRAMME ASSOCIÉE – SERVICES PUBLICS
Ana Clara Cathalat collabore actuellement, dans le cadre d’une bourse, à l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, tout en préparant un master en droits de l'Homme et action humanitaire à Sciences Po Paris, où elle se spécialise en droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’en études de genre et latino-américaines. Elle a une licence de droit de l’Université Fédérale du Mato Grosso au Brésil.
Ana Clara a auparavant travaillé sur des actions en justice relatives au droit à la sécurité sociale et au droit à la santé auprès du Bureau de l’aide juridictionnelle et de la Cour de justice fédérale du Brésil. Elle a également appuyé les travaux de la Rapporteuse spéciale sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux de la Commission interaméricaine des droits de l'Homme. Elle a récemment travaillé sur des actions en justice dans des cas stratégiques auprès de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, au sein de l’équipe du Centre pour la Justice et le Droit International (CEJIL).
Ana Clara, le pays est le Brésil (Basée à Paris).
ASSOCIÉE DE RECHERCHE
Lorena Zenteno est doctorante à l’Université d’Édimbourg. Ses principaux thèmes de recherche sont les dimensions du changement climatique et des problèmes écologiques relatives aux droits de l'Homme, la justice climatique, le genre, et le rôle de la Justice dans la crise du changement climatique. Lorena a travaillé pendant plusieurs années au Chili, comme juge et comme légiste, auprès des Cours d’appel de Concepción et Santiago et de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Chili. Elle fait partie de la Commission de l’environnement et des droits de l'Homme de l’Association nationale de la magistrature chilienne, dont la mission est d’étudier et de débattre des conséquences du changement climatique et des problèmes écologiques sur les droits de l'Homme. Lorena est la Rapporteuse nationale chilienne sur la base mondiale des actions en justice climatiques pour le Centre Sabin pour le droit du changement climatique de l’Université de Columbia.
Elle a occupé le rôle de chercheuse principale pour l’ancienne Rapporteuse spéciale sur les droits culturels de l’ONU, Karima Bennoune, entre septembre 2018 et septembre 2021. Elle a appuyé et soutenu la Rapporteuse spéciale de l’ONU dans l’accomplissement de son mandat conféré par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU.
Elle a une licence de droit de l’Université de Concepción, un master en droit de l’environnement de l’Université de Davis (California) et un master en droit des affaires de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne). Lorena fait partie du Réseau mondiale pour l’étude des droits de l'Homme et de l’environnement.
Lorena vit à le Chili, basé à Genève.
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SENIOR OFICIAL DE COMUNICACIONES
Belén es licenciada en Relaciones Internacionales. Apenas se graduó, vivió en la India y en Filipinas, donde fue voluntaria durante tres años en proyectos de salud y educación. Al regresar a su nativa Argentina se incorporó a la Red Solidaria como voluntaria y coordinadora de ayuda internacional. Trabajó como periodista y gestora de programas de la fundación del diario La Nación en Buenos Aires, para luego convertirse en especialista en información de medios sociales en la Embajada de Estados Unidos en Buenos Aires. Allí actuó como oficial de enlace con otras secciones y se convirtió en oficial representante de los programas de subvenciones. Fue seleccionada como Directora Ejecutiva de HelpArgentina con la función de ampliar las oportunidades de recaudación de fondos internacionales de las ONG de otros países latinoamericanos, y logró la transición exitosa de la organización hacia PILAS, Portal para la Inversión Social en Latinoamérica. De allí pasó a trabajar en una nueva empresa de medios de comunicación, RED/ACCION, como editora y coordinadora de membresías, antes de unirse al equipo de la GI-ESCR como oficial de comunicaciones.
Belén reside en Buenos Aires, Argentina.