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Marrakech, le 28 Novembre 2014
Dans une déclaration commune rendue publique aujourd’hui à Marrakech à l’occasion du Forum mondial des droits de l’Homme, leso rganisations de la société ont exprimé leur profondes inquiétudes concernant le soutien donné par la Banque Africaine de Développent (BAD), la Commission Economique pour l’Afrique (ECA), la Commission de l’Union Africaine (CUA) et le Programme de Développement des Nations Unis (PNUD) à la participation du secteur privé à l’éducation en Afrique dans un récent rapport. Le rapport vise à évaluer les progrès accomplis en Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Le rapport est significatif car il orientera le débat sur le prochain cadre de développement à la suite de des OMD, qui prennent fin en 2015.
La déclaration a reçu un soutien sans précédent de plus 70 organisations, dont de nombreuses coalitions nationales pour l’éducation en Afrique. Cet engagement de la société civile souligne l’importance de l’enjeu de la privatisation en Afrique et à travers le monde.
La déclaration souligne que les politiques de privatisation accroissent les inégalités dans l’accès à l’éducation, ne garantissent pas un enseignement de qualité et remettent en question la notion d’éducation comme bien public. Elle appelle au retrait du Rapport OMD 2014 : Evaluation des progrès accomplis en Afrique dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement afin de reconsidérer les recommandations soutenant la privatisation de l’éducation, et d’en adopter de nouvelles qui soient en accord avec le droit à l’éducation.
Limbani Nsapato du Réseau Africain de Campagne pour l’Education pour Tous (ANCEFA), une des organisations portant la Déclaration, a indiqué : « nous sommes très préoccupés par les recommandations du Rapport encourageant davantage l’investissement du secteur privé dans le secteur de l’éducation alors qu’il est de plus en plus évident que la privatisation dans l’éducation créé des inégalités et conduit à la ségrégation, comme nous le constatons actuellement au Ghana.»
«Bien que reconnaissant que deux politiques ont été particulièrement efficaces dans l’expansion de l’accès à éducation et la participation – l’élimination des frais scolaires et les investissements à long terme de l’Etat dans l’éducation – le rapport appelle à accroître le rôle du secteur privé le développement de l’éducation en Afrique prenant ainsi une direction opposée risquant de compromettre l’augmentation croissante dans l’accès à l’éducation », a ajouté M. David Archer, d’ActionAid.
Mme Caroline Pearce, de la Campagne mondiale pour l’éducation (GCE), a commenté « Nous savons que les frais de scolarité and autres coûts liés à la scolarité sont un obstacle majeur à l’accès à l’éducation. Les accroissements spectaculaires des taux de scolarisation à l’école primaire en Afrique, particulièrement la scolarisation des filles, ont eu lieu suit à l’élimination des frais de scolarité. Or, ce rapport promeut davantage de privatisation, laquelle inévitablement induit des écoles payantes. »
Comme le reconnaît le Rapport OMD 2014, beaucoup de pays africains « n’ont pas éliminé les écarts de scolarisation entre les enfants issues des ménages pauvres et ceux des ménages aisés ». L’Union africaine, dans le Plan d’action de la deuxième Décennie de l’éducation (2006-2015) a réitéré la nécessité de garantir l’équité. Ces principes sont aussi solidement garantis par le droit international.
Cependant, la participation accrue du secteur privé dans l’éducation est un agent déterminant de ségrégation et d’inégalités des chances. Comme le rappelle le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’éducation, les recherches démontrent clairement que la privatisation « enfreint les dispositions relatives aux motifs sur lesquels il est interdit de fonder l’exercice d’une discrimination, notamment l’« origine sociale », la « condition économique », la « naissance » ou la « situation de fortune » dans les conventions internationales relatives aux droits de l’homme. »
La Déclaration de la société civile signale aussi que la privatisation dans l’éducation conduit à la violation du droit international des droits de l’homme. M. Sylvain Aubry de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, a précisé : « Les recherches sur la privatisation dans l’éducation que nous avons menées au Ghana, au Maroc, en Ouganda, au Chili et au Kenya démontrent que cette privatisation constitue une violation du droit international, notamment en ce qui concerne le droit à l’éducation, le droit à ne pas être discriminé, les obligations des Etats de fournir une éducation de qualité et gratuite, et les manquements des Etats à leur obligation de réguler les écoles privées ».
Le Rapport OMD 2014 justifie son soutien à une augmentation du rôle du secteur privé dans l’éducation par l’affirmation que cela permettrait d’améliorer la qualité de l’enseignement. Néanmoins, les recherches disponibles vont à l’encontre de cette affirmation. M. Fred van Leeuwen, de l’Internationale de l’Education, a commenté : « Des qualifications et une formation du personnel enseignant adéquates, tout comme des conditions de travail décentes, sont des facteurs cruciaux d’une éducation de qualité. Cependant, dans de nombreux pays, les écoles privées emploient des enseignants non qualifiés et insuffisamment formées. Par exemple au Ghana, seulement 9,2% des enseignants du primaires sont qualifiés, contre 69,4% dans les écoles publiques ».
La qualité de l’éducation est également problématique au Maroc, où se tient le Forum mondial des droits de l’Homme. Mr Ahmed Sehouate, de la Coalition Marocaine des Droits de l’Homme, a expliqué qu’au Maroc, « les investissements privés ne se traduisent pas par des investissements dans la qualité. Après près de 15 ans d’augmentation rapide de l’investissement privé dans l’éducation, les écoles privées ont failli à former des enseignants, et se reposent principalement sur les enseignants du secteur public, contribuant ainsi à son effritement ».
Le droit international est clair sur le fait que l’éducation est un bien public, qui droit être protégé contre la marchandisation. Les Etats l’ont encore réaffirmé il y a quelques mois dans l’accord dit de Mascate, en insistant que « par le biais du gouvernement, l’État est le garant de l’éducation de qualité en tant que bien public ». En dépit de cela, le Rapport 2014 sur les OMD préconise une commercialisation de l’enseignement qui permette aux entrepreneurs de l’éducation de « dégager de bons retours sur investissement ». M. Nsapato d’ANCEFA a insisté sur le fait « qu’il est inacceptable de vouloir réaliser des bénéfices au travers de l’éducation, en particulier en tirant profit des aspirations des parents les plus pauvres qui souhaitent un avenir meilleur pour leurs enfants ».
Campagne du réseau africain pour l’Education pour tous (ANCEFA) : Limbani Eliya Nsapato,
Internationale de l’Education (IE) : Mireille de Koning,
Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR) : Sylvain Aubry,
La déclaration commune se trouve sur : http://globalinitiative-escr.org/wp-content/uploads/2015/02/141127_Statement-privatisation-AfDB-fr.pdf
Le Rapport 2014 sur les OMD : Evaluation des progrès accomplis en Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement est disponible à l’adresse http://www.afdb.org/fr/knowledge/publications/millennium-development-goals-mdgs-report/
Le dernier rapport du rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’éducation est disponible à l’adresse http://ap.ohchr.org/documents/dpage_e.aspx?si=A/69/402
La recherche concernant l’impact de la privatisation sur le droit à l’éducation est disponible à l’adresse http://globalinitiative-escr.org/advocacy/privatization-in-education-research-initiative/
Déclaration soumise par la Campagne du réseau africain pour l’Education pour tous (ANCEFA), l’Internationale de l’Education (IE), ActionAid, et la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR).
La présente déclaration a été en outre adoptée par les organisations suivantes:
African Resources Watch (AFREWATCH)
Alliance2015
Alphabétisation et Développement (Alpha Dev)
Arab Campaign for Education for All (ACEA)
Argentinian Campaign for the Right to Education (CADE
Asia South Pacific Association for Basic and Adult Education (ASPBAE)
ASO-EPT Niger
Association Nationale pour l’Alphébétisation, Senegal (ANAFA)
ATTAC/CADTM Maroc
Basic Education Network Ethiopia
Botswana Coalition on Education For All (BOCEFA)
Buliisa Initiative for Rural Development organisation (BIRUDO)
Burundi Coalition for Education For All
Cameroon Education for All Network (CEFAN)
Carrefour de la famille marocaine
Centre du Commerce International pour le Développement, CECIDE, Guinée (CECIDE)
Centre for Education Rights and Transformation
Centre for Social Impact Studies (CeSIS)
Centre national de coopération au développement, CNCD-11.11.11, Belgium
Civil Society Action Coalition on Education for All
Civil Society Action Coalition on Education for All (CSACEFA)
Civil Society Education Coalition, Malawi (CSEC),
Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l'Education Publique, Senegal (COSYDEP)
Coalition des organisations Mauritaniennes pour l'Education (COMEDUC)
Coalition Marocaine pour l’Education Pour tous (CMEPT)
Coalition National EPT-Burkina-Faso
Coalition Pour l'Education Pour Tous Bafashebique, Burundi
Collectif National de l’Education Alternative et Populaire, Senegal (CNEAP)
Committee for Peace and Development Advocacy (COPDA) – Liberia
Confédération des syndicats autonomes, Senegal (CSA)
Conseil Régional des Organisations Non Gouvernementales de Développement
Consulenti, orientatori, formatori in rete, Italia (Cofir)
Education Coalition of South Africa, South Africa(ECSA)
Education For All Network, The Gambia
Equal Education Law Centre, South Africa (EELC)
EqualEducation, South Africa
Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves au Maroc (FNAPEM)
Fédération Nationale des Associations de Parents d’Eleves et d’Edudiants, Senegal (FENAPES)
Forum for Education NGO’s in Uganda (FENU)
Foundation For Environmental Right, Advocacy & Development, Nigeria (FENRAD)
Foundation for the Conservation of the Earth (FOCONE)
Ghana National Education Campaign Coalition (GNECC)
Global Campaign for Education (GCE)
Global Network for Good Governance(GNGG Cameroon)
Global Rights, Nigeria
Groupe Pivot Education de Base, Mali
IBIS
Inclusive Development a International
Initiative for Social and Economic Rights (ISER)
Jamaa Resource Initiatives, Kenya
Kosovo Civil Society Consortium for Sustainable Development (KOSID)
Lumière Synergie pour le Développement
Maison des Mines du Kivu (MMKi)
Mouvement Anfass Démocratique, Morocco
Organisation Démocratique de l’Enseignement, Morocco (ODT)
Oxfam GB
Oxfam International
Pan African Development Education & Advocacy Programme
Peace Point Action (PPA)
PREMICONGO
Privatisation in Education Research Initiative (PERI)
Public Interest Law Center, Chad (PILC)
RESULTS
Right to Education Forum, India
Right to Education Project (RTE)
Section27, South Africa
Syndicat Unique et Démocratique du Sénégal (SUDES)
Tanzania Education Network/Mtandao wa Elimu Tanzania (TEN/MET)
Wacam, Ghana
Zambia National Education Coalition
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES
Ana Clara works as a Programme Officer on Public Services with the Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights. She holds a master’s degree in Human Rights and Humanitarian Action from Sciences Po in Paris, where she focused on economic, social, and cultural Rights, and Latin American and gender studies. She holds a Bachelor of Laws from Universidade Federal de Mato Grosso in Brazil.
Ana Clara previously worked on litigation claims concerning the right to social security and the right to health at the Public Defender’s Office and Federal Court of Justice in Brazil. She also supported the work of the Special Rapporteur on Economic, Social, Cultural, and Environmental Rights of the Inter-American Commission on Human Rights. Recently, she worked on strategic litigation before the Inter-American Court of Human Rights as part of the team of the Center for Justice and International Law.
Ana Clara, country is Brazil (Based in Paris).
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES & REPRESENTATIVE FOR AFRICA
Ashina works as the Programme Officer for Public Services and Representative for Africa with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. She is an Advocate of the High Court of Kenya, with an LL.B degree from the University of Nairobi, Kenya, and an LL.M (with distinction) in Human Rights and Democratisation in Africa from the Centre for Human Rights, University of Pretoria, South Africa.
Passionate about social justice, she has worked in the human rights sector for over six years at the intersection of global and national struggles for just systems of public service delivery to ensure everyone can enjoy their socio-economic rights, first at the Economic and Social Rights Centre-Hakijamii in Kenya and then at GI-ESCR. In particular, she has led and supported research and advocacy at local, national and global research and advocacy focused on the human rights legal framework relating to the rights to land, housing, education, health and water, for marginalised communities. Her research interests also include human rights and economic policy and the contribution that human rights obligations can make to the formulation and implementation of economic policy.
Ashina is based in Nairobi, Kenya.
SENIOR COMMUNICATIONS OFFICER
Belén has a BA in International Relations. She lived in India and the Philippines just after graduating where she volunteered for three years in health and education projects. Upon her return to Argentina, where she is native from, she joined Red Solidaria as volunteer and international aid coordinator. She worked as a journalist and program manager at La Nación newspaper foundation in Buenos Aires, to later become Social Media information specialist at the US Embassy in Buenos Aires. She acted there as Liaison Officer with other sections and became Grant Officer representative. She was selected to become HelpArgentina's Executive Director to help expand fundraising opportunities abroad for NGOs from other Latin American countries, and successfully transitioned the organization into PILAS, Portal for Investment in the Latin American Social Sector. From there she moved on to working at a new media startup, RED/ACCION, as Engagement Editor and Membership coordinator before joining us as Communications Officer.
Belén is based in Buenos Aires, Argentina.
RESEARCH ASSOCIATE
Lorena Zenteno is a PhD student at the University of Edinburgh. Her primary research interests include the human rights dimensions of climate change and environmental impacts, climate change justice, gender, and the judiciary’s role in the climate change crisis. Lorena has worked for several years in Chile, as a judge, as a law clerk, in the Court of Appeal of Concepcion, Santiago and in the Constitutional Chamber of the Supreme Court of Chile. She is a member of the Environment and Human Rights Commission of the National Association of the Chilean Judiciary, dedicated to study and discuss climate change and environmental impacts on human rights. Lorena is the Chilean National Rapporteur on Global Climate Litigation database for the Sabin Center for Climate Change Law of Columbia University.
She was a senior researcher for the former UN Special Rapporteur on Cultural Rights, Karima Bennoune, from September 2018 until September 2021. Supported and assisted the UN Special Rapporteur to fulfil his mandate to the UN General Assembly and UN Human Rights Council.
She holds an LL.B. from Universidad de Concepcion, a LL.M. in Environmental Law from the University of Davis, California, and a Master in Business Law from the University Pompeu Fabra, Barcelona, Spain. Lorena is a member of the the Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena is based in Geneva, Swiss.
PROGRAMME OFFICER -RIGHT TO EDUCATION
Zsuzsanna works as Right to Education Officer with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Prior to joining GI-ESCR, she assisted in the drafting process of the Abidjan Principles on the Right to Education and the development and publication process of the Commentary of the Abidjan Principles as a consultant. Previously, she has worked with the Open Society Justice Initiative as an Aryeh Neier Fellow on issues such as equality and non-discrimination, Roma rights, the right to education, economic justice, access to justice and the rule of law. She has also worked as a lawyer with the Hungarian Civil Liberties Union on educational segregation, Roma rights and hate crimes. She holds an LL.M in Public International Law from the University of Edinburgh and a Law Degree from the Eötvös Loránd University Budapest.
Zsuzsanna is based in Budapest, Hungary.
If you enjoy our work, please consider making a donation!
No amount is too small. Your contribution will help us fight for transformative change to end endemic problems of social and economic injustice.
The Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights is a 501(c)(3) non-profit organisation. Donations are tax-deductible in many countries, including the United States.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
OFICIAL DE PROGRAMA - DERECHO A LA EDUCACIÓN
Zsuzsanna es oficial del Programa de Derecho a la Educación de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Antes de unirse a GI-ESCR, colaboró, como consultora, en la redacción de los Principios de Abiyán sobre el derecho a la educación, así como en la elaboración y publicación del Comentario de los Principios de Abiyán. Previamente, Zsuzsanna trabajó con la Open Society Justice Initiative como becaria de la Aryeh Neier Fellowship, en temas como la igualdad y la no discriminación, los derechos de los romaníes (Roma Rights), el derecho a la educación, la justicia económica, el acceso a la justicia y el estado de derecho. También ha trabajado como abogada con la Hungarian Civil Liberties en la segregación educativa, los derechos de los Romaníes y los crímenes de odio. Tiene un máster (LL.M) en derecho público Internacional por la Universidad de Edimburgo y una licenciatura en Derecho por la Universidad Eötvös Loránd, Budapest.
Zsuzsanna reside en Budapest, Hungría.
SENIOR AGENT DE COMMUNICATION
Belén est titulaire d’un BA en relations internationales. Juste après avoir obtenu son diplôme, elle a vécu en Inde et aux Philippines, où elle s'est portée volontaire pendant trois ans pour des projets de santé et d'éducation. À son retour en Argentine, d'où elle est originaire, elle a rejoint Red Solidaria en tant que volontaire et coordinatrice de l'aide internationale. Elle a travaillé comme journaliste et responsable de programme à la fondation du journal La Nación à Buenos Aires, pour devenir ensuite spécialiste de l'information sur les médias sociaux à l'ambassade des États-Unis à Buenos Aires. Elle y a joué le rôle d'agent de liaison avec les autres sections et est devenue représentante des agents de subvention. Elle a été choisie pour devenir la directrice exécutive de HelpArgentina afin d'aider à développer les possibilités de collecte de fonds à l'étranger pour les ONG d'autres pays d'Amérique latine, et a réussi la transition de l'organisation vers PILAS, le portail d'investissement dans le secteur social latino-américain. Elle a ensuite travaillé pour une start-up de nouveaux médias, RED/ACCION, en tant que rédactrice chargée de l'engagement et coordinatrice des membres, avant de nous rejoindre en tant que responsable de la communication.
Belén vit à Buenos Aires, en Argentine.
OFICIAL ASOCIADO DE PROGRAMA- SERVICIOS PÚBLICOS
Ana Clara Cathalat colabora como socia en la Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights, mientras prosigue con su máster en derechos humanos y acción humanitaria en la Universidad Sciences Po, París. Allí centra su interés en los derechos económicos, sociales y culturales y en estudios de género en América Latina. Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad Federal de Mato Grosso, Brasil.
Previamente, Ana Clara trabajó en reclamaciones judiciales relacionadas con el derecho a la seguridad social y el derecho a la salud en la Oficina del Defensor Público y el Tribunal Federal de Brasil. Asimismo, apoyó la labor del Relator Especial en Derechos Económicos, Sociales, Culturales y Ambientales de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Recientemente, trabajó en litigios estratégicos ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos, como miembro del equipo del Centro por la Justicia y el Derecho Internacional.
Ana Clara, Brasil. (Reside en París).
INVESTIGADORA ASOCIADA
Lorena Zenteno es estudiante de doctorado en la Universidad de Edimburgo. Entre sus principales intereses de investigación se encuentran el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos, la justicia ambiental, el género y el papel del sistema de justicia en la crisis por el cambio climático. Trabajó varios años en Chile como jueza y como asistente jurídico en la Corte de Apelaciones de Concepción, Santiago, y en la Sala Constitucional de la Corte Suprema de Chile. Es miembro de la Comisión de los Derechos Humanos y Ambientales de la Asociación Nacional de Magistrados y Magistradas de Chile, la cual se dedica a estudiar el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos. Lorena es la relatora nacional chilena de la base de datos de los litigios por el cambio climático del Sabin Center for Climate Change Law de la Universidad de Columbia.
Trabajó como investigadora principal para la Relatora Especial sobre los Derechos Culturales de las Naciones Unidas, Karina Bennoune, desde septiembre de 2018 hasta septiembre de 2021. Apoyó y asistió al Relator Especial de las Naciones Unidas en sus labores ante la Asamblea General y el Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas.
Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad de Concepción, un máster en derecho ambiental por la Universidad de Davis, California, y un máster en derecho empresarial por la Universidad Pompeu Fabra en Barcelona, España. Lorena es miembro de la Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena reside en Ginebra, Suiza.
Si le gusta nuestro trabajo, considere hacer una donación.
Ninguna cantidad es demasiado pequeña. Su contribución nos ayudará a luchar por un cambio transformador para poner fin a los problemas endémicos de la injusticia social y económica.
La Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights es una organización sin fines de lucro 501(c)(3). Las donaciones son deducibles de impuestos en muchos países, incluyendo Estados Unidos.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
RESPONSABLE DE PROGRAMME - DROIT À l’ÉDUCATION
Zsuzsanna travaille actuellement en tant que responsable du droit à l'éducation pour l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels. Avant de rejoindre GI-ESCR, elle a participé, en tant que consultante, au processus de rédaction des Principes d'Abidjan sur le droit à l'éducation et au développement et à la publication du Commentaire des Principes d'Abidjan. Auparavant, elle a travaillé avec l'Open Society Justice Initiative en tant que boursière Aryeh Neier sur des questions telles que l'égalité et la non-discrimination, les droits des Roms, le droit à l'éducation, la justice économique, l'accès à la justice et l'État de droit. Elle a également travaillé en tant qu'avocate pour l'Union hongroise des libertés civiles sur la ségrégation scolaire, les droits des Roms et les crimes haineux. Elle est titulaire d'un master en droit international public de l'Université d'Édimbourg et d'un diplôme de droit de l'Université Eötvös Loránd de Budapest.
Zsuzsanna vit à Budapest, en Hongrie.
CHARGÉE DE PROGRAMME ASSOCIÉE – SERVICES PUBLICS
Ana Clara Cathalat collabore actuellement, dans le cadre d’une bourse, à l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, tout en préparant un master en droits de l'Homme et action humanitaire à Sciences Po Paris, où elle se spécialise en droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’en études de genre et latino-américaines. Elle a une licence de droit de l’Université Fédérale du Mato Grosso au Brésil.
Ana Clara a auparavant travaillé sur des actions en justice relatives au droit à la sécurité sociale et au droit à la santé auprès du Bureau de l’aide juridictionnelle et de la Cour de justice fédérale du Brésil. Elle a également appuyé les travaux de la Rapporteuse spéciale sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux de la Commission interaméricaine des droits de l'Homme. Elle a récemment travaillé sur des actions en justice dans des cas stratégiques auprès de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, au sein de l’équipe du Centre pour la Justice et le Droit International (CEJIL).
Ana Clara, le pays est le Brésil (Basée à Paris).
ASSOCIÉE DE RECHERCHE
Lorena Zenteno est doctorante à l’Université d’Édimbourg. Ses principaux thèmes de recherche sont les dimensions du changement climatique et des problèmes écologiques relatives aux droits de l'Homme, la justice climatique, le genre, et le rôle de la Justice dans la crise du changement climatique. Lorena a travaillé pendant plusieurs années au Chili, comme juge et comme légiste, auprès des Cours d’appel de Concepción et Santiago et de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Chili. Elle fait partie de la Commission de l’environnement et des droits de l'Homme de l’Association nationale de la magistrature chilienne, dont la mission est d’étudier et de débattre des conséquences du changement climatique et des problèmes écologiques sur les droits de l'Homme. Lorena est la Rapporteuse nationale chilienne sur la base mondiale des actions en justice climatiques pour le Centre Sabin pour le droit du changement climatique de l’Université de Columbia.
Elle a occupé le rôle de chercheuse principale pour l’ancienne Rapporteuse spéciale sur les droits culturels de l’ONU, Karima Bennoune, entre septembre 2018 et septembre 2021. Elle a appuyé et soutenu la Rapporteuse spéciale de l’ONU dans l’accomplissement de son mandat conféré par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU.
Elle a une licence de droit de l’Université de Concepción, un master en droit de l’environnement de l’Université de Davis (California) et un master en droit des affaires de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne). Lorena fait partie du Réseau mondiale pour l’étude des droits de l'Homme et de l’environnement.
Lorena vit à le Chili, basé à Genève.
Si vous aimez notre travail, pensez à faire un don !
Aucun montant n'est trop petit. Votre contribution nous aidera à lutter pour un changement transformateur afin de mettre fin aux problèmes endémiques d'injustice sociale et économique.
L'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels est une organisation à but non lucratif 501(c)(3). Les dons sont déductibles des impôts dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis.
SENIOR OFICIAL DE COMUNICACIONES
Belén es licenciada en Relaciones Internacionales. Apenas se graduó, vivió en la India y en Filipinas, donde fue voluntaria durante tres años en proyectos de salud y educación. Al regresar a su nativa Argentina se incorporó a la Red Solidaria como voluntaria y coordinadora de ayuda internacional. Trabajó como periodista y gestora de programas de la fundación del diario La Nación en Buenos Aires, para luego convertirse en especialista en información de medios sociales en la Embajada de Estados Unidos en Buenos Aires. Allí actuó como oficial de enlace con otras secciones y se convirtió en oficial representante de los programas de subvenciones. Fue seleccionada como Directora Ejecutiva de HelpArgentina con la función de ampliar las oportunidades de recaudación de fondos internacionales de las ONG de otros países latinoamericanos, y logró la transición exitosa de la organización hacia PILAS, Portal para la Inversión Social en Latinoamérica. De allí pasó a trabajar en una nueva empresa de medios de comunicación, RED/ACCION, como editora y coordinadora de membresías, antes de unirse al equipo de la GI-ESCR como oficial de comunicaciones.
Belén reside en Buenos Aires, Argentina.