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Communiqué de presse conjoint de 58 organisations, 2 Décembre 2016
(Antananarivo, Nairobi, Ouagadougou, Paris, Port-au-Prince, Québec, Rabat) Alors que 57 chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie se sont inquiétés dimanche dans une déclaration commune sans précédent du développement de la commercialisation de l’éducation et ont réaffirmé leur engagement en faveur d’une éducation publique de qualité, un groupe de 302 organisations originaires de 38 pays de l’espace francophone lance cette semaine un Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation.
Cet appel représente une mobilisation exceptionnelle de la société civile francophone, en réponse à la vague de privatisation inédite de l’éducation à travers le monde.
« De nombreux pays en Afrique ont vu le nombre d’écoles privées exploser durant la dernière décennie, en particulier des écoles à bas coût, de mauvaise qualité, visant les populations les plus pauvres. Depuis 2000, la proportion d’élèves scolarisés dans le privé en primaire est passé, par exemple, passée de 10% à 17% au Burkina Faso et a quintuplé en Mauritanie » s’inquiète Samuel Dembelé, président du Réseau africain de campagne sur l'éducation pour tous.
De même, au Maroc, où la part de l’enseignement privé a plus que triplé en seulement quinze ans, « l'Etat a failli à son rôle de garantir une école pour tous. Aujourd'hui l'Etat marocain encourage la privatisation et la marchandisation de l'éducation comme solution aux défis éducatifs du pays. Le Chef de gouvernement a même déclaré que le moment était venu pour que l'Etat lève la main sur l'éducation et la santé », déclare Ibtissam Mzibri, Secrétaire générale du Mouvement Anfass Démocratique (Maroc).
Or, « il a été montré à travers des recherches dans de nombreux pays que la privatisation de l’éducation a des effets désastreux en termes de qualité des contenus éducatifs, de ségrégation et d’inégalités socio-économiques, et donc pour la réalisation des droits de l’Homme, ce qui contrevient aux obligations juridiques des Etats, » regrette Sylvain Aubry, de l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels.
L’Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation met en garde contre les différentes formes de marchandisation dans les secteurs de l’éducation formelle et non formelle, et dénonce la transformation de l’éducation en un produit marchand. Il appelle notamment les Etats à:
mettre en place un système d’éducation publique de qualité et entièrement gratuit,
réguler l’enseignement privé,
éliminer les établissements d’enseignement à but commercial.
« Cet Appel démontre que la privatisation de l’éducation est un enjeu crucial à travers le monde, et il constitue un important outil de solidarité, pour nous qui agissons au quotidien en Haïti pour re-développer notre système éducatif public, alors que près de 80% des établissements scolaires sont privés! Cela est dû à des décennies d’abandon de l’éducation publique par le gouvernement, et au soutien au secteur privé des bailleurs internationaux tels que la Banque Mondiale et le Partenariat Mondial pour l'Éducation » précise Mona Bernadel du Programme Collectif pour le Développement de l'Éducation et du Dialogue Social en Haïti.
Dans ce contexte, la Déclaration d’Antananarivo, signée au terme du Sommet de la Francophonie 2016 qui s’est tenu à Madagascar les 26 et 27 novembre, et qui reprend une grande partie des revendications de la société civile francophone, constitue un engagement politique majeur. Les 57 Etats membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) signataires de la Déclaration s’inquiètent notamment au paragraphe 39 du « développement des établissements scolaires et éducatifs à but commercial ».
« Nous sommes particulièrement inquiets vis-à-vis des chaînes d’écoles privées à but commercial, telles que l’entreprise Bridge International Academies, qui a plus de 400 écoles au Kenya, en Ouganda, et au Libéria, et promeut un modèle d’éducation de mauvaise qualité et hyper-standardisé”, dénonce Carole Coupez de Solidarité Laïque. « Si les pays francophones n’ont pas encore été aussi affectés par ces chaînes d’écoles, il est important qu’ils se mobilisent en amont, et qu’ils promeuvent au niveau international un autre modèle éducatif qui garantisse la justice sociale et la dignité de tous ».
Les Etats de la Francophonie demandent également à l’OIF de « prendre des mesures pour promouvoir des dispositifs institutionnels efficaces de régulation des acteurs privés de l’éducation, afin de garantir la qualité et l’équité des services éducatifs », « en collaboration avec la société civile ».
Sonia Chebbi, de la Fédération Internationale des Céméa (Centres d'Entrainement aux Méthodes d'Education Active) souligne que « les signataires de l’Appel attendent maintenant de l’OIF qu’elle mette en œuvre sans ambiguïté cette demande claire des Etats : agir pour mettre en place une régulation efficace des acteurs privés. Il est crucial de renforcer le travail conjoint de la société civile, de l'OIF et des Etats pour défendre et protéger les systèmes éducatifs publics de qualité dans les secteurs de l'éducation formelle et non formelle ».
« La mobilisation de tous doit en effet se poursuivre après cette étape importante. Nous attendons notamment des États donateurs qu'ils soutiennent les pays partenaires dans le développement de systèmes éducatifs publics de qualité et dans la régulation des acteurs privés de l'éducation » insiste Hélène Ferrer, coordinatrice de la Coalition Education en France.
Luc Allaire, Secrétaire général du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation conclut : « L’éducation de qualité pour tous ne pourra être atteinte que grâce à un service public d’éducation obligatoire, gratuit et universel. Il s’agit d’un levier incontournable pour mettre un terme aux inégalités scolaires qui sont accentuées par la privatisation et la marchandisation de l’éducation, tant dans les pays du Nord que dans les pays du Sud. »
Documents clés
Appel de la société civile contre la marchandisation de l’éducation : http://bit.ly/2fNfJDh
Appel version courte : http://bit.ly/2gfusmO
Résumé de l’Appel contre la marchandisation de l’éducation : http://bit.ly/2gNjZlR
Carte des organisations signataires de l’Appel contre la marchandisation de l’éducation : http://bit.ly/2gE2gOj
Déclaration d'Antananarivo : http://bit.ly/2gMyRS5
Informations en français sur la privatisation de l’éducation : http://bit.ly/privfr et http://bit.ly/2bgvvQj
Rapport de la Campagne mondiale pour l'éducation, "Profits privés pertes publiques: pourquoi la pression en faveur des écoles à bas coûts menace l'éducation de qualité" http://bit.ly/2gjJJTd
A propos du Réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation
Ce réseau informel a été initialement impulsé par six organisations (la Coalition Education, le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation, la Fédération internationale des Céméa, l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, le Right to Education Project, et Solidarité Laïque) à l’occasion d’un colloque en mars 2016. Il comprend désormais près de 302 organisations qui ont signé l’Appel de la société civile contre la marchandisation de l’éducation. Le Réseau œuvre à assurer une réflexion et une mobilisation collective sur le rôle croissant et l’impact des acteurs privés dans l’éducation formelle et non-formelle à travers le monde francophone, en réunissant dans leur diversité les acteurs de l’éducation (ONG, associations, médias, enseignant-e-s, éducateurs et éducatrices, syndicats, chercheur.e.s …).
Contacts
Pour toute demanded’information ou d’entretien, contacter Ekaterina Mikhaylova à
Signatures

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Organisation
Pays
Contacts
1.
Amnesty International Mali
Mali
2.
Amnesty International/ Section Sénégalaise
Sénégal
3.
ANCEFA
International
4.
Association Tchadienne pour le Bien Etre Familial
Tchad
5.
BANI BA HAW
Niger
6.
Campagne Mondiale pour l'Éducation
International
7.
Carrefour de la Famille Marocaine
Maroc
8.
CEMEA France
France
9.
CEMEA HAITI
Haïti
10.
Centre d'Actions pour la Sécurité Alimentaire et le Développement Durable (CASAD-BENIN)
Benin
11.
Centre d'assistance à la diffusion des méthodes d'éducation active
Russie
12.
Centres d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active du Sénégal (CEMEA Sénégal)
Sénégal
13.
Coalition Éducation
France
14.
Coalition Nationale pour l'Education Pour Tous du Burkina Faso
Burkina Faso
15.
Coalition Nationale Togolaise pour l'Education Pour Tous
Togo
16.
Coalition Nigérienne des Associations, Syndicats et ONG de Campagne EPT (ASO-EPT Niger)
Niger
17.
Comité National de Développement des Réseaux pour l'Education en Afrique de l'Ouest (CNDREAO Sénégal)
Sénégal
18.
CONAMEPT
Madagascar
19.
CONEPT
RDC
20.
Conseil des Activités Educatives du Bénin (CAEB)
Bénin
21.
Conseil National des ONG de Développement
RDC
22.
Construisons Ensemble le Monde
RDC
23.
CSFEF
International
24.
Défense des enfants international Belgique
Belgique
25.
Education Notre Vision (ONG ENVI)
Niger
26.
Edugestion Cameroun
Cameroun
27.
Fédération des Aroéven
France
28.
Fédération des Syndicats Libres de l'Enseignement
Roumanie
29.
FICEMEA
International
30.
Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights
International
31.
Graine de paix (AGP)
Algérie
32.
Héritiers de la Justice
RDC
33.
IDEF-Initiatives pour le Développement communautaire et la conservation de la Forêt
Côte d’Ivoire
34.
Jeunesse et Emplois Verts pour une Economie Verte
Bénin
35.
Maan promotion économique et culturelle des personnes risquant la précarité
Tunisie
36.
Migrations Co-développement Alsace
France / Maroc
37.
Miroir Vagabond
Belgique
38.
Mouvement Anfass Démocratique
Maroc
39.
Mouvement Associatif pour l'Education et l'Egalité des Chances
Comores
40.
ONG Changement Social Bénin
Bénin
41.
Plan International France
France
42.
PROCEDH
Haïti
43.
Réalisation Téléformation Animation
Belgique
44.
Regroupement Education Pour Toutes et pour Tous
Haïti
45.
Réseau des Acteurs de Développement de l'Éducation au Bénin (RADEB)
Bénin
46.
Réseau des Organisations pour le Développement de l'Éducation au Burkina (RODEB)
Burkina Faso
47.
Réseau Ivoirien pour la Promotion de l’Education Pour Tous (RIP- EPT)
Côte d’Ivoire
48.
Réseau Nigérien pour le Développement de la Femme (RENIDEF)
Niger
49.
Réseau Progrès et Développement Humanitaire du NigerREPRODEVH-NIGER
Niger
50.
Réseau Wallon de lutte contre la Pauvreté (RWLP)
Belgique
51.
Re-Sources Enfances
Belgique
52.
Right to Education Project
International
53.
SNESUP-FSU
France
54.
Solidarité Laïque
France
55.
SOLIDARITE-UNAFETPCI (Union Nationale des Formateurs de l’Enseignement Technique et Professionnel de Côte d’Ivoire)
Côte d’Ivoire
56.
SYNAFEN NIGER
Niger
57.
Syndicat alternatif et indépendant du personnel de l'Education de La Réunion 2
France
58.
Tunisian Education and Research Network (TEARN)
Tunisie
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES
Ana Clara works as a Programme Officer on Public Services with the Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights. She holds a master’s degree in Human Rights and Humanitarian Action from Sciences Po in Paris, where she focused on economic, social, and cultural Rights, and Latin American and gender studies. She holds a Bachelor of Laws from Universidade Federal de Mato Grosso in Brazil.
Ana Clara previously worked on litigation claims concerning the right to social security and the right to health at the Public Defender’s Office and Federal Court of Justice in Brazil. She also supported the work of the Special Rapporteur on Economic, Social, Cultural, and Environmental Rights of the Inter-American Commission on Human Rights. Recently, she worked on strategic litigation before the Inter-American Court of Human Rights as part of the team of the Center for Justice and International Law.
Ana Clara, country is Brazil (Based in Paris).
PROGRAMME OFFICER -PUBLIC SERVICES & REPRESENTATIVE FOR AFRICA
Ashina works as the Programme Officer for Public Services and Representative for Africa with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. She is an Advocate of the High Court of Kenya, with an LL.B degree from the University of Nairobi, Kenya, and an LL.M (with distinction) in Human Rights and Democratisation in Africa from the Centre for Human Rights, University of Pretoria, South Africa.
Passionate about social justice, she has worked in the human rights sector for over six years at the intersection of global and national struggles for just systems of public service delivery to ensure everyone can enjoy their socio-economic rights, first at the Economic and Social Rights Centre-Hakijamii in Kenya and then at GI-ESCR. In particular, she has led and supported research and advocacy at local, national and global research and advocacy focused on the human rights legal framework relating to the rights to land, housing, education, health and water, for marginalised communities. Her research interests also include human rights and economic policy and the contribution that human rights obligations can make to the formulation and implementation of economic policy.
Ashina is based in Nairobi, Kenya.
SENIOR COMMUNICATIONS OFFICER
Belén has a BA in International Relations. She lived in India and the Philippines just after graduating where she volunteered for three years in health and education projects. Upon her return to Argentina, where she is native from, she joined Red Solidaria as volunteer and international aid coordinator. She worked as a journalist and program manager at La Nación newspaper foundation in Buenos Aires, to later become Social Media information specialist at the US Embassy in Buenos Aires. She acted there as Liaison Officer with other sections and became Grant Officer representative. She was selected to become HelpArgentina's Executive Director to help expand fundraising opportunities abroad for NGOs from other Latin American countries, and successfully transitioned the organization into PILAS, Portal for Investment in the Latin American Social Sector. From there she moved on to working at a new media startup, RED/ACCION, as Engagement Editor and Membership coordinator before joining us as Communications Officer.
Belén is based in Buenos Aires, Argentina.
RESEARCH ASSOCIATE
Lorena Zenteno is a PhD student at the University of Edinburgh. Her primary research interests include the human rights dimensions of climate change and environmental impacts, climate change justice, gender, and the judiciary’s role in the climate change crisis. Lorena has worked for several years in Chile, as a judge, as a law clerk, in the Court of Appeal of Concepcion, Santiago and in the Constitutional Chamber of the Supreme Court of Chile. She is a member of the Environment and Human Rights Commission of the National Association of the Chilean Judiciary, dedicated to study and discuss climate change and environmental impacts on human rights. Lorena is the Chilean National Rapporteur on Global Climate Litigation database for the Sabin Center for Climate Change Law of Columbia University.
She was a senior researcher for the former UN Special Rapporteur on Cultural Rights, Karima Bennoune, from September 2018 until September 2021. Supported and assisted the UN Special Rapporteur to fulfil his mandate to the UN General Assembly and UN Human Rights Council.
She holds an LL.B. from Universidad de Concepcion, a LL.M. in Environmental Law from the University of Davis, California, and a Master in Business Law from the University Pompeu Fabra, Barcelona, Spain. Lorena is a member of the the Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena is based in Geneva, Swiss.
PROGRAMME OFFICER -RIGHT TO EDUCATION
Zsuzsanna works as Right to Education Officer with the Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Prior to joining GI-ESCR, she assisted in the drafting process of the Abidjan Principles on the Right to Education and the development and publication process of the Commentary of the Abidjan Principles as a consultant. Previously, she has worked with the Open Society Justice Initiative as an Aryeh Neier Fellow on issues such as equality and non-discrimination, Roma rights, the right to education, economic justice, access to justice and the rule of law. She has also worked as a lawyer with the Hungarian Civil Liberties Union on educational segregation, Roma rights and hate crimes. She holds an LL.M in Public International Law from the University of Edinburgh and a Law Degree from the Eötvös Loránd University Budapest.
Zsuzsanna is based in Budapest, Hungary.
If you enjoy our work, please consider making a donation!
No amount is too small. Your contribution will help us fight for transformative change to end endemic problems of social and economic injustice.
The Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights is a 501(c)(3) non-profit organisation. Donations are tax-deductible in many countries, including the United States.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
OFICIAL DE PROGRAMA - DERECHO A LA EDUCACIÓN
Zsuzsanna es oficial del Programa de Derecho a la Educación de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Antes de unirse a GI-ESCR, colaboró, como consultora, en la redacción de los Principios de Abiyán sobre el derecho a la educación, así como en la elaboración y publicación del Comentario de los Principios de Abiyán. Previamente, Zsuzsanna trabajó con la Open Society Justice Initiative como becaria de la Aryeh Neier Fellowship, en temas como la igualdad y la no discriminación, los derechos de los romaníes (Roma Rights), el derecho a la educación, la justicia económica, el acceso a la justicia y el estado de derecho. También ha trabajado como abogada con la Hungarian Civil Liberties en la segregación educativa, los derechos de los Romaníes y los crímenes de odio. Tiene un máster (LL.M) en derecho público Internacional por la Universidad de Edimburgo y una licenciatura en Derecho por la Universidad Eötvös Loránd, Budapest.
Zsuzsanna reside en Budapest, Hungría.
SENIOR AGENT DE COMMUNICATION
Belén est titulaire d’un BA en relations internationales. Juste après avoir obtenu son diplôme, elle a vécu en Inde et aux Philippines, où elle s'est portée volontaire pendant trois ans pour des projets de santé et d'éducation. À son retour en Argentine, d'où elle est originaire, elle a rejoint Red Solidaria en tant que volontaire et coordinatrice de l'aide internationale. Elle a travaillé comme journaliste et responsable de programme à la fondation du journal La Nación à Buenos Aires, pour devenir ensuite spécialiste de l'information sur les médias sociaux à l'ambassade des États-Unis à Buenos Aires. Elle y a joué le rôle d'agent de liaison avec les autres sections et est devenue représentante des agents de subvention. Elle a été choisie pour devenir la directrice exécutive de HelpArgentina afin d'aider à développer les possibilités de collecte de fonds à l'étranger pour les ONG d'autres pays d'Amérique latine, et a réussi la transition de l'organisation vers PILAS, le portail d'investissement dans le secteur social latino-américain. Elle a ensuite travaillé pour une start-up de nouveaux médias, RED/ACCION, en tant que rédactrice chargée de l'engagement et coordinatrice des membres, avant de nous rejoindre en tant que responsable de la communication.
Belén vit à Buenos Aires, en Argentine.
OFICIAL ASOCIADO DE PROGRAMA- SERVICIOS PÚBLICOS
Ana Clara Cathalat colabora como socia en la Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights, mientras prosigue con su máster en derechos humanos y acción humanitaria en la Universidad Sciences Po, París. Allí centra su interés en los derechos económicos, sociales y culturales y en estudios de género en América Latina. Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad Federal de Mato Grosso, Brasil.
Previamente, Ana Clara trabajó en reclamaciones judiciales relacionadas con el derecho a la seguridad social y el derecho a la salud en la Oficina del Defensor Público y el Tribunal Federal de Brasil. Asimismo, apoyó la labor del Relator Especial en Derechos Económicos, Sociales, Culturales y Ambientales de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos. Recientemente, trabajó en litigios estratégicos ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos, como miembro del equipo del Centro por la Justicia y el Derecho Internacional.
Ana Clara, Brasil. (Reside en París).
INVESTIGADORA ASOCIADA
Lorena Zenteno es estudiante de doctorado en la Universidad de Edimburgo. Entre sus principales intereses de investigación se encuentran el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos, la justicia ambiental, el género y el papel del sistema de justicia en la crisis por el cambio climático. Trabajó varios años en Chile como jueza y como asistente jurídico en la Corte de Apelaciones de Concepción, Santiago, y en la Sala Constitucional de la Corte Suprema de Chile. Es miembro de la Comisión de los Derechos Humanos y Ambientales de la Asociación Nacional de Magistrados y Magistradas de Chile, la cual se dedica a estudiar el impacto del cambio climático y su efecto ambiental sobre los derechos humanos. Lorena es la relatora nacional chilena de la base de datos de los litigios por el cambio climático del Sabin Center for Climate Change Law de la Universidad de Columbia.
Trabajó como investigadora principal para la Relatora Especial sobre los Derechos Culturales de las Naciones Unidas, Karina Bennoune, desde septiembre de 2018 hasta septiembre de 2021. Apoyó y asistió al Relator Especial de las Naciones Unidas en sus labores ante la Asamblea General y el Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas.
Tiene una licenciatura en derecho por la Universidad de Concepción, un máster en derecho ambiental por la Universidad de Davis, California, y un máster en derecho empresarial por la Universidad Pompeu Fabra en Barcelona, España. Lorena es miembro de la Global Network for the Study of Human Rights and the Environment.
Lorena reside en Ginebra, Suiza.
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La Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights es una organización sin fines de lucro 501(c)(3). Las donaciones son deducibles de impuestos en muchos países, incluyendo Estados Unidos.
OFICIAL DE PROGRAMA - SERVICIOS PÚBLICOS Y REPRESENTANTE PARA ÁFRICA
Ashina es oficial del Programa para los Servicios Públicos y Representante para África de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights. Es abogada de la Corte Suprema de Kenia, egresada (LL.B) de la Universidad de Nairobi, Kenia, y con un máster (LL.M) en derechos humanos y democratización en África, completado con honores, en el Centro para los Derechos Humanos de la Universidad de Pretoria en Sudáfrica.
Ashina es una apasionada de la justicia social, y ha trabajado en el área de los derechos humanos en el marco de las luchas nacionales y mundiales por sistemas más justos de prestación de servicios públicos, que garanticen a todos el disfrute de sus derechos socioeconómicos. Primero trabajó en el Economic and Social Rights Centre de Hakijamii, Kenia, y luego, en el GI-ESCR. Concretamente, ha dirigido y apoyado la investigación y la defensa, a nivel local, nacional y mundial, del marco legal de derechos humanos para los derechos de las comunidades marginadas a la tierra, la vivienda, la educación, la salud y el agua. Sus intereses en la investigación se orientan también a los derechos humanos y las políticas económicas, así como a la contribución que el cumplimiento de los derechos humanos hace a la formulación y ejecución de las políticas económicas.
Ashina reside en Nairobi, Kenia.
RESPONSABLE DE PROGRAMME - DROIT À l’ÉDUCATION
Zsuzsanna travaille actuellement en tant que responsable du droit à l'éducation pour l'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels. Avant de rejoindre GI-ESCR, elle a participé, en tant que consultante, au processus de rédaction des Principes d'Abidjan sur le droit à l'éducation et au développement et à la publication du Commentaire des Principes d'Abidjan. Auparavant, elle a travaillé avec l'Open Society Justice Initiative en tant que boursière Aryeh Neier sur des questions telles que l'égalité et la non-discrimination, les droits des Roms, le droit à l'éducation, la justice économique, l'accès à la justice et l'État de droit. Elle a également travaillé en tant qu'avocate pour l'Union hongroise des libertés civiles sur la ségrégation scolaire, les droits des Roms et les crimes haineux. Elle est titulaire d'un master en droit international public de l'Université d'Édimbourg et d'un diplôme de droit de l'Université Eötvös Loránd de Budapest.
Zsuzsanna vit à Budapest, en Hongrie.
CHARGÉE DE PROGRAMME ASSOCIÉE – SERVICES PUBLICS
Ana Clara Cathalat collabore actuellement, dans le cadre d’une bourse, à l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, tout en préparant un master en droits de l'Homme et action humanitaire à Sciences Po Paris, où elle se spécialise en droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’en études de genre et latino-américaines. Elle a une licence de droit de l’Université Fédérale du Mato Grosso au Brésil.
Ana Clara a auparavant travaillé sur des actions en justice relatives au droit à la sécurité sociale et au droit à la santé auprès du Bureau de l’aide juridictionnelle et de la Cour de justice fédérale du Brésil. Elle a également appuyé les travaux de la Rapporteuse spéciale sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux de la Commission interaméricaine des droits de l'Homme. Elle a récemment travaillé sur des actions en justice dans des cas stratégiques auprès de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme, au sein de l’équipe du Centre pour la Justice et le Droit International (CEJIL).
Ana Clara, le pays est le Brésil (Basée à Paris).
ASSOCIÉE DE RECHERCHE
Lorena Zenteno est doctorante à l’Université d’Édimbourg. Ses principaux thèmes de recherche sont les dimensions du changement climatique et des problèmes écologiques relatives aux droits de l'Homme, la justice climatique, le genre, et le rôle de la Justice dans la crise du changement climatique. Lorena a travaillé pendant plusieurs années au Chili, comme juge et comme légiste, auprès des Cours d’appel de Concepción et Santiago et de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du Chili. Elle fait partie de la Commission de l’environnement et des droits de l'Homme de l’Association nationale de la magistrature chilienne, dont la mission est d’étudier et de débattre des conséquences du changement climatique et des problèmes écologiques sur les droits de l'Homme. Lorena est la Rapporteuse nationale chilienne sur la base mondiale des actions en justice climatiques pour le Centre Sabin pour le droit du changement climatique de l’Université de Columbia.
Elle a occupé le rôle de chercheuse principale pour l’ancienne Rapporteuse spéciale sur les droits culturels de l’ONU, Karima Bennoune, entre septembre 2018 et septembre 2021. Elle a appuyé et soutenu la Rapporteuse spéciale de l’ONU dans l’accomplissement de son mandat conféré par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU.
Elle a une licence de droit de l’Université de Concepción, un master en droit de l’environnement de l’Université de Davis (California) et un master en droit des affaires de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone (Espagne). Lorena fait partie du Réseau mondiale pour l’étude des droits de l'Homme et de l’environnement.
Lorena vit à le Chili, basé à Genève.
Si vous aimez notre travail, pensez à faire un don !
Aucun montant n'est trop petit. Votre contribution nous aidera à lutter pour un changement transformateur afin de mettre fin aux problèmes endémiques d'injustice sociale et économique.
L'Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels est une organisation à but non lucratif 501(c)(3). Les dons sont déductibles des impôts dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis.
SENIOR OFICIAL DE COMUNICACIONES
Belén es licenciada en Relaciones Internacionales. Apenas se graduó, vivió en la India y en Filipinas, donde fue voluntaria durante tres años en proyectos de salud y educación. Al regresar a su nativa Argentina se incorporó a la Red Solidaria como voluntaria y coordinadora de ayuda internacional. Trabajó como periodista y gestora de programas de la fundación del diario La Nación en Buenos Aires, para luego convertirse en especialista en información de medios sociales en la Embajada de Estados Unidos en Buenos Aires. Allí actuó como oficial de enlace con otras secciones y se convirtió en oficial representante de los programas de subvenciones. Fue seleccionada como Directora Ejecutiva de HelpArgentina con la función de ampliar las oportunidades de recaudación de fondos internacionales de las ONG de otros países latinoamericanos, y logró la transición exitosa de la organización hacia PILAS, Portal para la Inversión Social en Latinoamérica. De allí pasó a trabajar en una nueva empresa de medios de comunicación, RED/ACCION, como editora y coordinadora de membresías, antes de unirse al equipo de la GI-ESCR como oficial de comunicaciones.
Belén reside en Buenos Aires, Argentina.